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Une vue excentrée » société

Une vue excentrée

Regards de la périphérie

Un lendemain de nausée démocratique

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olivier_anthore on 2nd décembre 2018

J’ai longtemps hésité à donner ma position exacte sur les événements se déroulants dans notre pays ces dernières semaines. Malgré quelques demandes sur le sujet, je suis resté volontairement sur une simple condamnation des débordements sans rentrer dans le fond du sujet.

Le phénomène des « Gilets Jaunes » n’est guère facile à appréhender car il ne se présente pas comme un mouvement uniforme. Il ne s’adresse pas à un sujet en particulier mais vise un mal être diffus dans notre société qui ne date pas d’hier.

Le président Jacques Chirac, en son temps, avait été élu sur le constat d’une fracture sociale. Il n’a jamais lors de ses mandats pu expliquer en quoi il luttait d’une manière ou d’une autre contre. Aucun de ses deux successeurs n’a d’ailleurs fait mieux.

Il m’a fallu avant de me décider à en parler d’essayer de mieux mesurer au-delà des chiffres ce qui pouvait être le ressort de cette mobilisation. Le fait est que pour commencer à comprendre, il m’a fallut aller jusqu’à Saint Étienne pour voir en action un petit groupe de gilet jaune et mesurer le soutient massif de la population à leur égard.

Il m’a fallu reprendre patiemment beaucoup d’éléments d’analyse sur l’évolution de notre société tout le long des années 90 et du début des années 2000.

Cela ne facilité pas une prise de parole rapide mais au vu des ratages éclatants de MM. Dupont-Aignant, Wauquiez, Mélenchon et de de Mme Le Pen sur le sujet, je pense y gagner.

Il n’y a rien d’évident dans un mouvement qui dénie toute représentation. Rien de compréhensible dans l’attitude de gens qui mettent leur vie en danger et s’étonnent des conséquences.

Une chose ressort de toutes les interventions : une colère puissante et dévastatrice. Ce genre de colère qui pousse au pire et qui le réalise. C’est ce que nous avons vu, effarés, dans la dégradation de l’Arc de Triomphe et de la tombe du soldat inconnu.

Cette colère a une conséquence immédiate : elle rends impossible tout exercice démocratique. En niant toute représentation du mouvement, en disqualifiant le pouvoir comme interlocuteur, ce mouvement invite alors à mettre en place des gens non-élus comme représentant d’un peuple qui n’a pas eu l’occasion de se prononcer.

Il est donc impossible au gouvernement, issu d’une majorité régulièrement élue, de se soumettre au dictat des barricades.

Cette colère ne vient pas de nulle part. Personne, politique ou syndicaliste, n’a été en mesure de l’entendre et de lui donner forme avant qu’elle ne s’exprime. Elle traduit un sentiment profond et massif d’une injustice faite à toute une part de la population.

Ce constat maint fois entendu d’un État qui disparaît de l’espace rural, d’un emploi qui se raréfie et de taxes qui pèsent sur les budgets interpelle toute personne qui s’occupe de politique.

Ce sentiment d’injustice est fondé. On ne peut regarder la transformation insidieuse de notre pays sans réaliser que nous avons laisser sans alternative toute une part de la société.

Notre pays doit se transformer, c’est une nécessité vitale. Pour autant, il n’est plus envisageable que cette transformation soit faite sans que les conséquences soient partagées avec des population qui n’en peuvent mais.

Ce gouvernement, que je soutient, a essayé de faire ce qui n’a pas été fait depuis des années. Il a essayé de le faire le plus vite possible. Le problème c’est qu’on ne peut pas agir pour le bien d’un peuple sans ce même peuple.

Il y a un moment où il faut que chacun fasse un pas vers l’autre.

Il est temps que l’on revienne à la raison et qu’une table ronde publique soit mise en place.une négociation claire sous l’œil des caméras.

Il est temps que ceux qui se présente comme étant les chefs de file des Gilets Jaunes assument leurs responsabilités en tant que tels.

Il est temps que le climat insurrectionnels que veulent faire régner dans les rues de Paris finissent.

Il est temps que l’on mette les moyens d’enquêtes pour que ceux qui profitent de ce chaos soient déférés et jugés comme il se doit.

Il n’y a pas de démocratie sans lois, pas de démocratie sans discussions, pas de démocratie sans responsabilités.

Et, je n’envisage pas mon cher pays, France bien aimée, sans la démocratie.

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Une main attachée dans le dos

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olivier_anthore on 12th juin 2018

Un billet sur un sujet très local mais qui me tient à cœur. J’ai l’habitude de penser que la démocratie commence au seuil de sa porte dans le sens où elle a besoin pour vivre d’un espace public dans lequel la rencontre et le dialogue sont libres et possibles.

J’ai eu l’occasion de l’éprouver jeudi lors d’un comité de quartier où tous les habitants étaient conviés pour une présentation du service prévention et sécurité de la mairie. Cette présentation tombait bien car depuis quelques temps que les nuits sont de moins en moins calmes et les habitants de mon quartier se plaignent de manière de plus en plus virulente de nuisances et d’incivilités.

Sachant cela, je m’attendais donc à ce que des questions fusent sur le sujet. A mon grand étonnement, j’ai réalisé que loin de se limiter à mon quartier, les autres quartiers du secteur relevaient tous des problèmes similaires.

Les constantes étaient sur le niveau de bruit surtout la nuit, l’apparente impunité des magasins vendant de l’alcool jusque tard dans la nuit et des dégradations en tout genre voire d’agressions physiques de passants.

Face à cela, le responsable de la mairie nous a clairement indiqué son dénuement. Son service ne dispose après 19h que d’une surveillance des bâtiments municipaux. Il a à sa disposition 50 agents assermentés, qui sont des Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP) et pas des Agents de Police Judiciaire Adjoint (APJA). En clair, il nous a indiqué qu’il n’avait pas de Policiers Municipaux aptes à intervenir dans ce genre de cas. Sans moyens, il se retrouve comme avec une main attachée dans le dos.

J’ai pris la parole pour prendre acte de son exposé et faire ainsi remarquer que son service ne pouvait pas adresser les plaintes des habitants. Son service n’est en effet pas en mesure de vérifier l’application des arrêtés de fermeture pris par le maire. Seule la Police Nationale le pourrait. Sauf que, pour les points de ventes en retrait de la rue, il semble très compliqué pour les policiers de le faire.

Cette prise de parole m’a valu une charge publique de la part du représentant des élus qui a trouvé que ce constat était « insultant pour les services de la mairie que vous accusez de ne rien faire ».

J’ai quand même insisté pour comprendre en quoi cette prise de parole était un problème. En insistant, j’ai fini par comprendre que ce qui gênait n’était pas le fond de mon propos mais le fait que ce soit moi qui le tienne. Faute de pouvoir trouver le moindre propos insultant dans ma prise de parole ni même de décalages par rapports aux faits, j’ai même eu le droit à un « ta manière de manipuler (sic) l’art oratoire est assez ambiguë pour que chacun comprenne ce qu’il souhaite ». Je découvre là le concept d’insulte qui n’en est pas vraiment une….

Le jour où ce qui devient un problème n’est pas le contenu du message mais le porteur, nous pouvons commencer à nous inquiéter pour le principe même de la démocratie.

Surtout qu’en l’occurrence ce que demandent les citoyens c’est une écoute active. C’est-à-dire une étude réelle des points relevés sur chaque quartier et la mise en place de plans d’action. Les considérations vagues sur le monde comme il va occupent l’espace mais ne répondent pas aux attentes.

Puisqu’on me reproche de faire de la politique, je me permets de rappeler une citation que je chéris de la grande philosophe politique Hannah Arendt : « La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat »

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SNCF : une grève efficace pour un service public en perdition

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olivier_anthore on 5th avril 2018

Nous venons donc de vivre les deux premiers jours d’une grève qui va s’étaler sur trois mois. Reconnaissons-le d’emblée, la mobilisation pour ce démarrage est un succès pour la CGT et SUD. Avec un tiers de gréviste, ils ont réussi à bloquer en région parisienne une ligne aussi vitale que le RER D et à perturber fortement les autres lignes. Les usagers du métro et de la route ont pu mesurer en direct l’efficacité syndicale.

Il est maintenant acquis que ces syndicats estiment que la condition de leur survie en tant que syndicat ne se mesure pas à l’aune du service public ou de la défense des salariés mais à leur capacité à empêcher le gouvernement d’agir. Et ce même s’il est arrivé au pouvoir suite à des élections où ces réformes avaient été clairement annoncées. Surtout que la grève a commencé alors que les discussions avec les syndicats sont encore en cours.

L’argument de la défense du service public ne tient pas. Le gouvernement a déjà annoncé qu’il ne fermera pas les « petites lignes ». On peut d’ailleurs le regretter mais, après tout, si les Français préfèrent payer plus d’impôts, c’est leur liberté de vouloir que ces lignes soient plus subventionnées.

Mais la privatisation de la SNCF alors ? Il faudrait pour cela que la SNCF soit privatisée. Or, si son statut va effectivement changer, les parts de l’Etat seront incessibles. Donc l’Etat sera toujours actionnaire de la SNCF. Au pire, d’autres actionnaires pourraient s’ajouter pour apporter du capital. Vu la capitalisation totale de la SNCF, il faudrait des sommes faramineuses pour que l’Etat en perde la majorité.

Il y a le sacro-saint sujet du statut. Il s’agit sans doute de la plus incompréhensible des raisons. D’abord parce que d’ores et déjà tous les employés de la SNCF ne bénéficient pas de ce statut. Et, surtout, car il s’agit juste de ne plus en avoir pour les nouveaux embauchés mais pas de le retirer aux anciens. L’idée est de permettre plus de souplesse comme sur la ligne privée Carhaix-Paimpol (une petite ligne justement) qui fonctionne très bien entre autre grâce à cela.

Car le paradoxe est que la rigidité actuelle de la SNCF est la quasi-certitude de la dégradation du service public justement.

Alors pourquoi une telle grève ? Parce qu’il faut faire payer l’impudence d’un gouvernement qui s’estime tenu par les promesses faites. Peu importe que cette obstination fasse payer au pays un régime de retraite largement déficitaire. Peu importe que le fonctionnement actuel empêche toute amélioration de service et grève les capacités d’investissements. Peu importe que des concurrents plus efficaces viennent faire leurs preuves et mettrons eux-réellement en danger la survie de l’entreprise.

Ce qui compte c’est de se montrer fort pour impressionner et garantir un succès électoral aux prochaines élections professionnelles. Pour les usagers, ils sont priés de souffrir en silence…

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Colbert et Lee, même combat ?

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olivier_anthore on 21st septembre 2017

Il est parfois navrant de voir à quel point les intellectuels français sont à la remorque des États-Unis. La récente tribune visant Colbert parue dans Le Monde en est une illustration caricaturale.

Des mouvements américains se sont mobilisés pour demander l’éviction des statues rappelant l’existence de grandes figures de la lutte des confédérés esclavagistes ? Il leur apparaît donc nécessaire d’en faire autant et, tant qu’à faire, autant taper haut pour qu’on soit sûr du bruit médiatique.

L’attaque est tellement caricaturale que ce qu’il y a de moins recommandable parmi les milieux racistes s’en donne à cœur joie. Ce qui permettra de noyer ceux qui pensent cette demande stupide dans la boue de ces réactionnaires. Tactique qui a parfaitement fonctionné pour l’extension du mariage aux homosexuels, il n’y a donc pas de raison de s’en priver.

Clarifions d’abord les choses, je pense que ce qui se passe aux États-Unis est une bonne chose. Non que je pense que le général Lee était un esclavagiste. Il ne l’était que « par héritage » et a plus accepté son commandement par patriotisme que par volonté de perpétuer un crime contre tous les humains.  Mais tout simplement parce que ces statues ont été élevées bien des années après par des gens qui refusaient l’égalité des droits entre tous les américains. Elles ont pour but de montrer dans l’espace public le refus de l’égalité.

Et c’est d’ailleurs là que se trouve le nœud du sujet pour moi.

Les statues de Colbert n’ont pas été érigées pour célébrer l’esclavage. Les établissements publics n’ont pas été nommés pour honorer un homme qui aurait eu une haine viscérale des noirs.

Colbert est présent dans notre espace public parce qu’il a été un serviteur de l’État. Un grand et bon serviteur de l’État qui l’a fait en suivant ce qu’il pensait être le bien. Cette vision du bien qui déclare comme inférieure par naissance une part de l’Humanité a été contestée et mise à bas depuis. Il reste qu’à son époque Colbert n’en avait pas conscience.

Pour mémoire, la fameuse controverse de Valladolid pris fin en 1951. Soit 68 ans avant la naissance de Colbert. Il ne fallut pas moins de deux mois à l’époque pour que les européens admettent que les Amérindiens avaient une âme et devaient être considérés comme des êtres humains. C’est dire si nous partions de loin.

Est-il bon de garder mémoire de ces errements de la pensée européenne ? Oui. Cette mémoire est notre assurance pour éviter les monstruosités dont notre continent a été si friand jusqu’au XXème siècle.

Pour autant, faut-il effacer de l’espace publique la trace de tous les hommes de cette époque ? Non car ce serait nous assurer que cet oubli arriverait d’autant plus vite. Nous ne devrions que nous assurer que quand nous parlons de Colbert, Montesquieu, Voltaire et de tous les grands hommes de ces âges nous n’oublions pas que même eux ont pu trouver cette monstruosité normale. Et c’est notre leçon trop vite oubliée : le mal peut être banal.

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Petit point de situation

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olivier_anthore on 20th septembre 2017

La situation de l’économie s’améliore mais quand est-il de l’état de la France ?

Nous sommes aujourd’hui à la veille de la fin de la plus longue séquence électorale que notre pays n’ait jamais vue. Depuis les primaires écologistes en Octobre 2016, suivie par celles de la droite puis de la gauche et l’incroyable séquence des scrutins nationaux, nous aurons vécu un an plein d’élections.

Il est maintenant peu probable que la vague de renouvellement modifie la composition du sénat de manière notable. Il y aura des sénateurs LREM mais la droite modérée continuera d’être majoritaire au sénat.

Le pouvoir va donc être obligé par une phase de négociation avec elle pour rallier suffisamment d’élus et faire passer les réformes constitutionnelles souhaitées par le président.

Cela ne devrait pas être un gros problème avec le premier ministre actuel et une équipe gouvernementale qui mène grosso modo une politique économique que n’aurait pas désavouée la droite.

Pour éviter de s’aliéner définitivement les électeurs de gauche, le gouvernement va mener sur le front sociétal une série de transformation qui devrait apaiser les plus capables de s’exprimer dans ce camp.

C’est habile et cela montre que malgré une situation inédite, et parfois déroutante, le président fait preuve d’une habileté rare.

Ce qui me pose question toutefois c’est que cette manière de gouverner laisse un pan de la population dans l’ombre. Il s’agit de ce qu’il est convenu d’appeler les sans-voix et qui se faisaient entendre principalement à travers le Front National. La nouveauté est que cet électorat est maintenant visé par les Insoumis.

Il reste que pour l’instant la tentative de récupération de cet électorat par les insoumis est parcellaire et limitée aux bastions de la gauche ouvriériste.

Cette population laissée dans l’ombre n’a rien à gagner dans les réformes sociétales proposées et risque, comme en Allemagne, d’être en première ligne des évolutions économiques. Même si ces évolutions seront à terme bénéfiques pour tous, il serait dangereux de négliger ce risque.

Dangereux car, contrairement à l’Allemagne, les Français se ressentent comme profondément divisés et n’adhèrent plus unanimement au même projet de société.

Alors que faire ?

Il me semble que ce qui rend cette population intéressée par les discours extrêmes et le fait qu’elle se ressent comme obligée de subir. Et c’est cette soumission qui devient intolérable. C’est d’ailleurs probablement ce qui explique le succès du terme insoumis même si la discipline de FI est à des années lumières d’une structure autonomiste.

Et c’est, à mon avis, le point aveugle aujourd’hui des propositions politiques. Certains parlent d’assouplir, d’autres de protéger mais je ne vois aucune proposition construite autour de l’autonomie économique.

Les propositions qui s’en rapprochent le plus parlent des autoentrepreneurs qui ne peuvent intéresser que des marchés réduit et des activités surtout tournées vers le service. Encore une fois, il y a à prendre chez nos voisins en particulier sur des expériences de cogestion. Encore une fois, sans copier servilement, il serait bon de regarder comment par exemple les entreprises allemandes travaillent la codécision entre patronat et ouvrier.

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Une femme est morte, une mémoire reste

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olivier_anthore on 1st juillet 2017

Mme Simone Veil a été pour la France une de ses figures tutélaires européennes.
Elle portait dans sa chair la trace de l’horreur qui avait ravagé notre continent. Elle avait fait partie de ceux qu’on désignait comme Untermenschen. Et elle avait survécu. Sans doute par rage autant que par détermination. Elle le reconnaissait lors d’une interview : les doux mourraient dans les camps. Il fallait être dur. Mais, et c’est ce qui fait d’elle un être exceptionnel, on pouvait être dur sans cesser d’être humain. Je me rappelle le témoignage d’une déportée parlant d’elle avec émotion et du cadeau d’une robe qu’elle lui avait faite.
Les camps ne l’avaient pas brisé. Elle est revenue vivre ce que la barbarie voulait lui retirer. Et quelle vie de femme a-t-elle eu ! Magistrate d’abord. Elle s’est intéressée aux prisons et aux conditions de détentions ensuite. Tocqueville l’avait fait aussi. Ce qui l’a amené à la politique.
Et c’est sans doute là que l’on peut voir que, malgré son fichu caractère, elle n’a jamais perdu le sens de la mesure. Appelée au gouvernement par un premier ministre de droite, Jacques Chirac, elle pris rapidement une position centriste dont elle ne s’est jamais départie.
Elle incarnait ce centrisme soucieux des valeurs humaines, historique et ouvert à la modernité. Elle pouvait dans un gouvernement de droite défendre et faire passer des lois identifiées à la gauche.
Car ce qui compte n’est pas de savoir d’où vient l’idée mais ce qu’elle peut apporter à nos frères humains.
Elle fut donc la ministre du droit à l’avortement. C’est ainsi que j’entendis la première fois son nom. A la radio, dans la voiture de mon père, je me souviens de cela. Du commentaire du journaliste dont je comprenais difficilement les mots, mais d’où ressortait une image d’une femme seule face à une assemblée hostile. Je me souviens des images au journal télévisée de cette dame élégante assise attentive devant des hommes parlant à la tribune. Calme, fermeté, ce sont des images qui marquent l’enfance.
Et puis il y eut Simone Veil porteuse de la cause des femmes. Avec la mise en place des femmes-relais. Simone Veil l’Européenne, première femme présidente du parlement européen et ce mémorable emportement lors de la guerre de la guerre de Yougoslavie. Simone Veil écrivaine et académicienne qui témoigna de notre passé tourmenté avec force et élégance.
Quelle vie. Quelle belle vie ! Quel cadeau fut elle pour notre pays !
Quelle immense tristesse de la voir partir.
Mais il nous reste une chose importante sur laquelle elle insistait avec obstination : la mémoire. C’est son leg et, si nous avons pour elle un sentiment d’admiration, c’est ce que nous devons faire fructifier.
La route est devant nous.
Aujourd’hui, 60 ans après, un nouvel engagement doit être pris pour que les hommes s’unissent au moins pour lutter contre la haine de l’autre, contre l’antisémitisme et le racisme, contre l’intolérance.
Les pays européens qui, par deux fois, ont entraîné le monde entier dans des folies meurtrières, ont réussi à surmonter leurs vieux démons.
C’est ici, où le mal absolu a été perpétré, que la volonté doit renaître d’un monde fraternel, d’un monde fondé sur le respect de l’homme et de sa dignité.
Venus de tous les continents, croyants et non croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des hommes.
Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des hommes.
Nous, les derniers survivants, nous avons le droit, et même le devoir, de vous mettre en garde et de vous demander que le  » plus jamais ça  » de nos camarades devienne réalité.
Extrait de l’Allocution de Mme Simone Veil au nom des anciens prisonniers juifs à l’occasion de la cérémonie internationale de commémoration du 60e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau- Auschwitz – Birkenau (Pologne) – jeudi 27 janvier 2005

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Je Me Souviens

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olivier_anthore on 11th janvier 2016

Je me souviens, et je me souviendrais longtemps, de ce 11 janvier. Cette foule incroyable, ces gens étonnés d’être là. Des gens gardant avec peine le contact de ceux qui les accompagnaient tellement la presse était forte.

Il y avait comme une dimension ridicule et incroyable d’être resté pendant trois heures à moins de 100 mètres de la place de la République et de n’avoir jamais pu s’y rendre. Il fallait tenter les rues de traverses pleines elles aussi pour espérer avancer.

Nous aurions pu être une foule informe et sans leitmotiv. Une masse sombre et menaçante et pourtant… Dès que les premiers mots de la Marseillaise étaient prononcés, des centaines de bouches, bientôt des milliers l’entonnaient à gorge déployées. Nous nous regardions mutuellement avec une bienveillance rare. Nous nous parlions. Nous riions. Nous étions ensemble. Nous étions ce peuple qui se levait en masse face aux menaces. Nous étions les Français et nous répondions à l’appel de la République comme nos pères et les pères de nos pères.

Peuple querelleur depuis la nuit des temps, nous avons toujours su faire front. La France n’est réellement elle-même que si elle est au premier rang. Et ce jour là nous l’avons été. Face au massacre de nos frères et de nos sœurs, il y eut la levée en masse pour rappeler que si nous sommes souvent divisé entre nous, notre pays reste indivisible. Mais une levée aux antipodes des espoirs de ceux qui l’avaient provoquer.

C’est une consolation sans égale de savoir que ce jour là la cellule terroriste de Verviers, en Belgique, regardait l’écran de télévision et encaissait le coup de notre mobilisation. La division qu’ils rêvaient d’établir entre nous ne prenait pas. Nous avions des images d’imams et de rabbins se jetant dans les bras les uns des autres. Des prêtres en habit sacerdotaux veillant sur la tranquillité de la prière musulmane. Des messes dites pour le repos de bouffeurs de curés notoires.

Oui ce jour ne pouvait pas durer. Nous aimons trop la querelle pour cela. Mais ce jour a existé. Mes enfants l’ont vu, y ont participé. Et je porterai longtemps témoignage que la France vit toujours malgré les cyniques et les déclinistes.

Nous sommes ce peuple qui a pensé que la Fraternité méritait de figurer au fronton de nos édifices avec la Liberté et l’Égalité. C’est dans cette Fraternité que nous sommes invincibles. Nous sommes ce peuple qui porte ce témoignage au Monde. Cela fait nous des cibles. Mais nous devons rester debout et fier de ce que nous sommes.

Je me souviens que ce jour là j’ai été le plus passionnément Français qu’aucun autre jour de ma vie…

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une évolution de la démocratie française

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olivier_anthore on 9th décembre 2012

La première de mes nouvelles chroniques sur la web radio 133b. A retrouver chaque semaine le mercredi à 8h10 puis 17h50

Notre pays est dans une situation assez particulière. Pour la première fois depuis 2007, nous n’aurons pas d’échéance électorale prévue avant deux ans. Et, surtout, pour la première fois depuis les années 70, un parti concentre la plupart des pouvoirs en ses mains.

Pouvoir exécutif et législatif d’abord. Mais aussi la quasi totalité des régions, la majorité des départements et des grandes villes ont à leur tête des élus du parti socialiste.

Au niveau de l’administration, le nombre de haut fonctionnaire se réclamant de ce parti est élevé. Ceci devrait assurer la parfaite maîtrise de cette lourde machine sans laquelle il serait illusoire de vouloir gouverner.

Faut il s’en effrayer ? Après tout, les circonstances n’appellent elles pas à ce que le pouvoir ne perdent pas de temps dans de vaines arguties et bénéfice d’une certaine cohérence d’action.

La difficulté, et cela pose une vraie question, c’est que l’on remarque vite que sous une unité de façade, l’actuelle majorité est comme un manteau d’arlequin et que le pouvoir exorbitant du président ne fait pas tout. Même en France.

En fait, l’analyse est qu’il n’y a plus de parti socialiste, ni même d’UMP d’ailleurs, mais bel et bien deux écuries présidentielles se positionnant l’une par rapport à l’autre et regroupant en leurs seins diverses nuances qui s’opposent parfois radicalement sur certains sujets.

Cette transformation n’est pas nouvelle. Il est possible de la situer même assez précisément à gauche le début de cette transformation avec le congrès d’Épinay. La droite mis un peu de temps à comprendre qu’elle avait besoin de se positionner par rapport à ce qui est devenu depuis le bloc adverse mais l’UMP fut finalement créé.

La conséquence directe de cette transformation est que le travail idéologique disparaît peu à peu de ces structures. En fait, il se retrouve sous-traité auprès d’organisme spécialisé les fameux « Think tank » ou laboratoire d’idée. Un autre effet est que les militants des partis ne sont plus amené à participer à la production d’idée mais sont relégué au rôle d’arbitre des tendances et de petits soldats lors des campagnes.

C’est une transformation radicale de notre démocratie. En fait, il faut bien l’admettre, il s’agit d’un alignement sur le système politique américain. Notre mode de scrutin ne permet d’ailleurs plus d’inverser cette tendance. Cet état de fait a même été renforcé par le relèvement à 12,5% des inscrits pour l ‘éventuel maintien au deuxième tour ce qui enlève aux autres partis un élément de négociation pour leur survie.

Constat que certains estimeront pessimistes mais les faits sont têtus.

Ce qui m’intrigue c’est que cette évolution me paraît paradoxale. Face à un monde dont nous découvrons chaque jour la complexité, résumer la démocratie à deux blocs paraît simpliste. Ceci me donne envie de creuser ce sujet de ce qui fait la démocratie et des formes qu’elle peut prendre. Parfois malgré un système politique qui n’a de cesse que de la corseter.

C’est à cette investigation que j’ai envie de vous convier cette année. Encore et toujours la démocratie car la démocratie n’est jamais acquise et arrêter de la rechercher c’est assurer sa mort à court terme.

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Encore une rentrée…

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olivier_anthore on 5th septembre 2012

C’est la rentrée ! Ce grand moment de notre imaginaire collectif qui structure à ce point notre temps qu’il en devient un début d’année. En France, la prédominance du parcours scolaire dans la carrière professionnelle est telle qu’il n’y a finalement rien d’étonnant. Tous les témoignages des parents vont dans le même sens : l’avenir professionnel et social de leurs enfants est liés au parcours scolaire. Je trouve cela regrettable mais l’enracinement de cette croyance est tel qu’il serait vain de la faire disparaître à cours terme.

Pour un démocrate, comme le rappelle justement Laurent Watrin, l’école est aussi un élément essentiel mais dans la construction du citoyen. C’est pour cela, que ce sujet est un incontournable aussi pour nous.

Le nouveau pouvoir cherche aussi à se distinguer du précédent dans ce domaine. C’est heureux. Je ne peux malheureusement pas m’affranchir d’un doute quand j’entends les fameux « éléments de langages » utilisés qui ne semblent finalement que les symétriques de ceux des précédents ministres. Tout semble donner l’impression que le l’on passe d’un discours de ressources humaines de grandes entreprises à un discours volontaristes basés sur les moyens sans réflexions sur les organisations.

En effet, dans les deux cas, les décisions sont toujours prisent au sommet et aucune analyse sérieuse des différents rapports de bilan fait ne semble devoir être prise en compte. Aurons-nous en ce domaine, comme dans tant d’autres, une nouvelle mission interministérielle ou, mieux, un Grenelle de l’Education ? Tout cela faisant fi, bien entendu, de ce qui les a précédé.

Un exemple sur notre région a été la répartition des postes supplémentaires. J’avais déjà signalé que Paris était très richement doté par rapport aux autres départements et en particulier le 93 et le 94. Et pourtant, dans un silence étonnant, Paris a eu le droit à sa ration de postes supplémentaires.

Je ne m’oppose pas par principe à la création de poste. Ce qui me trouble c’est de me rendre compte que le niveau baisse sans qu’aucune réflexion sur les méthodes d’enseignement soit faite. Nous avons certes de grands théoriciens de la pédagogie en France. Selon la couleur du président, ces grands théoriciens via les ministères arrivent à faire partiellement appliquer leurs réformes muries au fond de leurs bureaux. Jusqu’à ce que la couleur du président change, ou tout simplement qu’il quitte par usure de l’âge, et les nouveaux conseillers du prince viennent avec leurs idées remplacer les précédentes.

Les enseignants résistent plus ou moins à la pression au nom de leur autonomie pédagogique. Ce qui entraine que l’enseignement devient illisible pour les non initiés. Or ceci est de moins en moins bien supporté dans une époque qui demande de la transparence et de la communication.

D’où des stratégies d’évitement via le privé et le jeu des adresses pour être dans un collège ou un lycée à bonne réputation. Il est toujours troublant de se rendre compte le nombre croissant de professeurs qui pratiquent ces stratégies pour leurs propres enfants.

Plutôt qu’une réforme de l’enseignement, il serait peut être opportun de penser à un plan stratégique pour l’école en remettant au centre les professeurs comme prescripteurs et en pensant à une évaluation systématique des méthodes. Notre baisse inexorable dans toutes les évaluations internationales devraient nous convaincre de l’importance d’un sursaut national sur ce sujet.

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Un monde où l’argent bouge plus facilement que les hommes

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olivier_anthore on 27th mai 2012

Après la séquence navrante de la droitisation extrême de l’UMP, les premiers signes de ces législatives montrent que l’ambiance risque de ne pas changer. Même si le discours reste apparemment ferme au sommet, la base de l’UMP semble se rapprocher de plus en plus du FN.

Un des discours qui semble rapprocher ces deux partis est celui de l’immigration. C’est pour cela que je voudrais attirer votre attention sur un débat qu’organise le vendredi premier juin le CCFD – Terre solidaire.

Car, aidé par des images appropriées, il est facile de faire croire à un envahissement de l’Europe par des hordes venues du Sud. Nous sommes tous dominés par l’idée que la chute de l’Empire Romain était liée à la venue de hordes de l’Est. Mais il est intéressant de se confronter aux chiffres de temps en temps.

L’estimation par les Nations Unies du nombre de migrants dans le monde est de 230 millions. Seulement, ces migrations sont majoritairement d’un pays du Sud vers un autre pays du Sud. L’émigration vers un pays développé ne concerne que 40% de ce chiffre soit 90 millions. Si on imaginait que ces « hordes » arrivant sur l’Europe, il faut se rappeler que nous étions 502 millions en 2011. On ne peut pas dire que nous risquions d’être débordés.

Cependant, pour la France, la seule émigration qui génère la peur est celle issue de l’Afrique. Il est intéressant dans ce cas de remarquer que seulement 1% de la population Africaine vit en Europe. Soit 9,2 millions de personnes si je me réfère à la démographie du continent Africain en 2005.  Bref pas de quoi effrayé les 63,6 millions de personnes de nationalités françaises.

Nous voyons là que tous raisonnement faisant premier l’immigration n’est pas rationnel.

Par contre, il est clair que la perte générée par l’évasion fiscale, 590 milliards d’euros, largement plus élevée que le budget de la sécurité sociale. Elle est donc plus impactante sur notre modèle de société que l’immigration.

Je serais donc présent à ce débat, curieux de voir ce qu’il s’y dira.

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