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Une vue excentrée

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Regards de la périphérie

De la corrida et du meurtre animal

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olivier_anthore on 11 mai 2011

La corrida a été mise au patrimoine culturel immatériel de la France. Beaucoup de réactions parfois très virulentes des deux cotés on accueilli cette annonce.

Petite pierre à jeter dans la mare, je voulais donner mon avis sur la question. Je trouve cette pratique profondément immorale car elle compte pour rien le respect du à toute vie.

Je n’ai pas d’argument à la mise au patrimoine. Il s’agit d’une pratique hyper locale, moins de cinq pour cent du territoire, mais le simple fait que des français la considère comme faisant partie de leurs traditions et l’antériorité de la pratique légitime cette inscription.

Cependant, comme le remarquait plaisamment Muriel Marland-Militello députée UMP, ce n’est pas parce que les combats de gladiateur sont une pratique ancestrale qu’il faut continuer à encourager le meurtre dans des arènes.

Car finalement qu’y a-t-il de choquant dans la corrida ? Tous les jours des animaux sont tués dans les abattoirs. Les conditions de mort sont certes beaucoup plus hygiéniques mais je doute que la mort d’un animal même dans ces conditions soit plus jolie à voir.

Mais il faut distinguer la mort donnée par nécessité et la mort donnée par plaisir. Le simple fait de se maintenir en vie implique de devoir tuer. S’il faut vous en convaincre, posez-vous la question de ce qui se passe quand un virus essaye de coloniser votre corps.

Cependant, nous sommes des êtres moraux et il nous incombe de distinguer les cas où la nécessité nous autorise à tuer, pour nous défendre ou nous nourrir, et les cas où cette nécessité n’existe pas. La corrida n’entre pas dans la catégorie des morts données non-nécessaires.

La seule raison qui me pousse à n’en pas demander l’interdiction c’est que cette pratique est en déclin et que l’interdiction risque de lui donner une aura qu’elle ne mérite pas.

Cependant cela ne justifie pas de financer une pratique que la morale réprouve. Et la mise au patrimoine pourrait justement justifier ce financement. C’est simplement inacceptable. Réunir une troupe d’homme pour tourmenter un animal et finalement, après plusieurs minutes de souffrances, le tuer n’est pas précisément ce que j’appellerai une bonne utilisation des fonds publics.

Certes la corrida fait partie de notre histoire, voir du patrimoine culturel de l’humanité, via Picasso, Hemingway et Manet. Que l’art soit capable de la magnifier, n’est ce pas finalement le propre de l’art ? Devrons-nous justifier les répressions des mouvements démocratiques au prétexte des magnifiques peintures de Francisco de Goya ?

Nous devrions laisser la corrida s’éteindre doucement et sans regrets comme une pratique issue d’un passé lointain. Vouloir la protéger, c’est se tromper entre la victime et le bourreau.

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Sondage et centrisme : Bayrou reprends la main

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olivier_anthore on 9 mai 2011

J’avais déjà dans un billet précédent tout le bien que je pensais de la déclaration d’indépendance de M. Borloo. Il semblerait qu’après l’effet d’annonce la crédibilité centriste du sieur commence à s’étioler aux yeux des Français.

Je viens de recevoir un sondage réalisé par l’Ifop pour le compte de France Soir avec une question qui a été constamment posée depuis Novembre 2010 lors de cinq enquêtes différentes :  « Parmi les personnalités politiques suivantes, laquelle selon vous, incarne le plus les idées et les valeurs du Centre ? »

Déjà, je souhaiterai évacuer un point qui m’agace avec ce genre de question. En effet, bien rare sont les gens qui, si vous les interpeller dans la rue, seront capable même de manière caricaturale de vous dire ce que sont les idées et les valeurs du centre. Très rapidement ce qui ressort est plus une focalisation sur la personne que sur ses valeurs. Personne n’est pour ou contre le centre mais, bien plus souvent, pour ou contre Bayrou ou toute personne se réclamant du centre. Ça n’a l’air de rien mais c’est une quasi-révolution dans le monde centriste. Jacques Julliard, parlant de Bayrou dans la revue Le Débat[1], disait qu’il avait « gaullisé » le centrisme en mettant en avant cet engagement de l’homme dans une action singulière.

Ce sondage prends alors du sens car il permet de voir qui, dans cette optique, est capable de porter un projet qui ne soit pas liés aux idéologies de droite et de gauche.

Venons en maintenant au résultat. Après avoir accusé le coup de la déclaration « d’indépendance » de M. Borloo (décidément j’ai du mal à me faire à cet oxymore), François Bayrou reprends la main. Cela se joue encore dans un mouchoir de poche, 37% pour Bayrou et 33% pour Borloo avec une marge d’erreur de 2,8 points, mais la dynamique semble s’inverser.

Autre point intéressant, c’est qu’au moins 4% des personnes interrogées ne se prononcent pas. C’est le plus haut score des indécis depuis Novembre 2010. Cela montre qu’il reste encore à convaincre.

Pour les autres noms proposés, de Villepin (19%) et Morin (6%), la descente continue avec plus ou moins de résistance mais toujours avec une belle constance. Cela sous-entend que si l’année prochaine quelqu’un devait représenter le centre, cela devrait se jouer entre Bayrou et Borloo.

Regardons les chiffres un peu plus dans le détail. Un sondage n’est pas intéressant que dans son chiffre brut, il est aussi intéressant de le lire dans la répartition qui est faite entre les différentes catégories possibles.

Pour la répartition entre hommes et femmes, peu de choses à dire sinon qu’apparemment les hommes hésitent plus facilement à départager Bayrou et Borloo : un point d’écart seulement. Pour les femmes, par contre, c’est beaucoup plus net : 7 points d’écarts entre les deux. Il semblerait que M. Borloo ait plus de mal à être crédible pour l’autre moitié du ciel.

Là où les choses commencent à être intéressantes, c’est la répartition par classe d’age. Si Bayrou fait systématiquement mieux que Borloo pour les classes d’ages en dessous de 50 ans,entre 35 et 7 points d’écarts selon la classe, Borloo fait mieux pour les plus de 50 ans, entre 16 et 9 points. En recoupant avec les proximités politiques et les vote à la présidentielle de 2007, on s’aperçoit que Borloo représente le centrisme pour les conservateurs ! Les mauvaises langues diront que ce n’est guère difficile au vu de la dérive actuelle de l’UMP : il lui a suffit de ne pas bouger depuis 2007 pour se voir déporter au centre.

Bayrou peut de plus compter sur la fidélité des sympathisants Modem pour qui massivement il reste   plus crédible que Borloo, 17 points d’écart.

De son coté Borloo tente de se relancer via la confédération des centres mais, patatras !, son ami Morin casse tout de suite la vision centriste en la positionnant en concurrente de l’UMP. Je serais presque tenté de lui rappeler la fameuse prière d’Henri IV, le jour de son couronnement : « Mon Dieu, protégez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ! ». Gageons que les Français ne mettrons pas longtemps à séparer le bon grain de l’ivraie.

Il existe un chemin, ardu certes, pour une nouvelle voie mais il faut de la volonté et de la sincérité pour s’y engager. Et les Français réaliseront vite qu’un seul en est capable : François Bayrou.

[1] Sarkozy et les forces politiques françaises – Marcel Gauchet, Jacques Julliard – Le Débat N°161 Septembre – Octobre 2010

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Apprendre les langages informatiques comme une langue ?

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olivier_anthore on 6 mai 2011

Ce billet est une réaction à la tribune de Mehdi Benchoufi et d’Éric Legrandic parue dans le Monde « Inscrire les langues informatiques dans les programmes scolaires ». Le Monde n’autorisant les commentaires qu’à ses abonnés, j’ai envoyé ce texte à un des auteurs et je le publie sur mon blog.

La première chose qui m’a étonné, pour dire le moins, est la confusion apparente qui est faite entre langage et langue. Je voudrais proposer deux définitions pour expliquer mon étonnement.

Un langage informatique est un ensemble de mots-clés univoque (un mot n’a qu’un sens) destiné à agir sur une machine. Un langage informatique est certes doté d’une grammaire, peut s’enrichir de mots spécifiques par la création de fonctions, même dans certains cas voir un mot changer de sens avec le supersede autorisé dans certains langages.

Une langue est un langage naturel c’est à dire un ensemble de mots qui peuvent être multivoque destiné à interagir avec quelqu’un, ou quelque chose.

Je vois dans l’opposition entre les deux qui est faite dans cette tribune une opposition artificielle qui ne peut avoir d’autres buts, je l’espère, que de provoquer un débat.

De quel débat est il alors question ? Il semblerait que les auteurs veulent pointer le retard français au niveau technologique. Mais de quel retard est il question ? Car si retard il y a, en l’occurrence il n’est fait état que du retard dans le numérique. Notre pays peut s’enorgueillir d’une avance certaine dans quelques domaines mais il serait épuisant et vain d’être en avance partout. Quand on est la cinquième puissance économique mondiale et qu’on ne s’inscrit pas dans un ensemble plus vaste, en clair européen, il faut faire des choix.

Si l’on regarde les derniers résultats de l’enquête PISA, il est d’ailleurs beaucoup significatif de constater le recul constant des résultats en science des élèves français. Ceci est même sensible sur les mathématiques, matières devenues honnies comme étant porteuses de sélection après avoir été considérée comme l’honneur de l’esprit français.

De même que les mathématiques ne méritaient ni tant d’honneurs ni son indignité actuelle, il serait d’une efficacité douteuse de réduire, dès le plus jeune age, l’informatique à travers le langage à un apprentissage de base au même sens que l’éducation civique.

Tout au plus en feront nous un langage mort avant d’être né. En effet, la force de ce langage est la capacité qu’il donne à agir dans un but donné. Mais quels buts peuvent être fixé à l’élève si au départ on donne lui donne pas la possibilité de le comprendre ? Définir un but cela demande de la culture qu’elle soit scientifique ou littéraire.

Pour conclure, je rappellerai à ceux qui on vu le film « The Social Network » que la grande force de Marc Zuckerberg n’a pas été de coder Facebook, mais de définir ce qu’il devait être et d’établir sa stratégie de diffusion. Le codage a été laissé à un obscur programmeur dont la présence fantomatique est vite évacuée dans le film. Et ce n’est pas un hasard.

Les « pisseurs de codes » sont rarement les héros de l’innovation. Une leçon à ne pas oublier si on veut compenser un retard.

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3ème rencontre des marianne de la diversité : un promesse trahie ? (3/3)

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olivier_anthore on 4 mai 2011

Dernière partie de mes réflexions sur les rencontres des Marianne de la diversité.

Dans ce retour au religieux, parfois radical,que l’on peut constater même en France, ne faut il pas voir là les conséquence d’une promesse trahie ? Promesse d’une libération de la femme qui se transforme en asservissement de l’individu par l’économie et son instrumentalisation du désir.

Je parle d’asservissement par l’économie pour faire référence à une société où ce qui devient le seul critère déterminant de sa position sociale est son patrimoine et sa capacité à acheter. C’est le propre d’une société de consommation telle que nous la vivons en occident.

Je parle d’instrumentalisation du désir quand les modèles de ce qui est désirable ramène de manière systématique au besoin de consommation. Le désir est utilisé pour diriger l’acte d’achat mais le fait d’être soi-même un objet de désir des autres est érigé en impératif. Ceci se voit particulièrement à travers les impératifs esthétiques mais aussi par les impératifs de possessions matérielles.

Pour conclure, une dernière citation de cette soirée « il faut se battre car la laïcité et l’égalité n’ont pas la force du naturel ». J’ai toujours du mal à parler de « naturel » dans une société humaine. Il y a pour moi ce qui couvre les besoins et ce qui s’y oppose. Une société n’est que la résultante de cette tension entre ces deux pôles.

La confusion est souvent entre l’indifférenciation et l’égalité. Effectivement, ce qui n’est pas « naturel » c’est de considérer une femme comme un homme. Mais les considérer de manière égale n’est pas les confondre. Être considéré selon ce qu’on est capable de faire et non selon l’opinion que l’on a de nous, c’est la base de la liberté de chacun : hommes et femmes.

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3ème rencontre des marianne de la diversité : une laïcité désirable ? (2/3)

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olivier_anthore on 3 mai 2011

Deuxièmes parties de mes réflexions suite aux rencontres des Marianne de la diversité.

Une autre question c’est qu’est ce qui a pu rendre la laïcité désirable en France et aussi incompréhensible ailleurs. En effet, Olga Trostiansky signalait, lors de son intervention, la difficulté de faire comprendre le concept de laïcité « à la française » même parmi les autres pays européens.

Classiquement, l’émergence du concept de laïcité en France est lié aux guerres de religion et à la mise en place des édits de tolérances. Mais l’Allemagne a connu des guerres de religions aussi dévastatrices que la France et n’a pas la même conception de la laïcité. Joseph II a édicté un édit de tolérance dans toutes les possessions des Habsbourgs (Pays Bas, Belgique, Autriche et Hongrie) et pourtant là aussi la conception de la laïcité n’est pas la même.

Faut il y voir un effet de notre centralisme ? En effet, l’Allemagne n’existait pas en tant qu’entité politique unitaire à l’époque de la guerre de trente ans. Le Saint Empire romain germanique dans lequel l’Allemagne actuelle était incluse, se caractérisait par une grande latitude des princes à gérer chacun leurs affaires. La solution apparaissait alors, jusqu’à Joseph II, de considérer que le prince faisait la religion de son état. Catholique ou Luthérien, selon la religion du prince (cujus regios, ejus religio).

L’unification les a conduit à trouver un modus vivendi loin de notre vision de ce qu’est la laïcité. Ce modus vivendi peut se résumer à ce que l’état fédéral continue de maintenir les positions acquises des différentes religions allemandes en leur reversant à travers l’impôt les subsides que leur versait les princes.

Finalement aurions nous eu la laïcité si nous n’avions pas été un seul royaume sous un seul roi ?

Pour les pays arabo-musulman, la question est différente puisqu’il n’y a plus eu de guerre de religion depuis les croisades. C’est d’ailleurs tellement sensible que c’est systématiquement le concept qui revient dans les esprits des extrémistes musulmans quand ils sont confrontés à une autre religion.

Une réflexion de Mme Kriegel m’a alors particulièrement interpellée :  « je pense qu’il y a une dimension universelle à la laïcité française »

En effet, selon elle, certaines idéalités sont nées d’un particularisme mais ont réussi à devenir universelles. Par exemple les mathématiques sont indiennes, arabes et grecques mais maintenant elles sont devenues universelles.

En y réfléchissant, je suis vite arrivé sur le constat que ce qui a rendu les mathématiques universelles c’est qu’elles ont une dimension profondément désirable. En effet, les mathématiques donnent une capacité de maîtrise à ceux qui les utilisent sur leur environnement. Alors la question vient de savoir en quoi la laïcité est elle capable de se rendre désirable ?

Pour reprendre l’exemple du monde arabo-musulman, cette question se pose de manière particulière devant le fait que de nombreuses femmes éduquées se sont remises à porter le voile et à tourner le dos à la modernité occidentale. Elles ne tournaient pas nécessairement le dos à la laïcité mais de fait la laïcité faisait partie de ce qu’elles rejetaient.

Cujus regio, ejus religio

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3ème rencontre des marianne de la diversité : du gros mot de vertu (1/3)

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olivier_anthore on 2 mai 2011

Vous trouverez dans cet article la première partie d’un billet que j’ai préféré découper en trois parties pour le rendre plus agréable à lire.

J’ai eu le grand plaisir d’être invité mercredi 27avril à l’assemblée nationale pour assister aux troisièmes rencontres des Marianne de la diversités. A l’initiative de Mme Fadila Mehal, des personnalités marquantes invitées ont débattues entre elles et avec la salle sur le lien entre laïcité et émancipation des femmes. L’ensemble des débats était intéressant, j’ai eu cependant envie de réfléchir sur des aspects que le manque de temps n’ont pas permis d’aborder.

En effet, lors des débats, j’ai très souvent pensé aux mots de vertu et de désir.

Ces mots, souvent contradictoire dans notre esprit, me semblent pourtant liés, et même noués, dans le sens où ils peuvent expliquer une partie des problématiques actuelles.

Parmi les intervenantes, j’ai été très impressionné par les interventions de Mme Blandine Kriegel. Tout d’abord par le lien qu’elle faisait entre laïcité et émancipation des femmes. Elle reconnaissait qu’en soit les religions n’avaient pas une vocation à l’asservissement des femmes, mais elle pointait aussi qu’elles composaient très bien avec les archaïsmes des sociétés existantes. Parmi ces archaïsmes était le maintien  de l’état de sujétion des femmes. La laïcité apparaissait comme la voie rapide de sortie de cette sujétion.

En l’écoutant, ma première interrogation s’est faite sur le lien entre laïcité, liberté des femmes et   moralité sans oublier le gros mot de vertu.

Cette réflexion m’est venue en me souvenant de l’insistance de Robespierre sur l’impératif de vertu. A ce moment, l’État français connu sa première tentative de se détacher de la religion d’état qu’était devenu le catholicisme. Il semblait à ce moment que pour quelqu’un comme Robespierre la sortie du religieux laissait la porte ouverte à un néant redoutable. C’est ce qui justifia entre autre la création du culte de l’être suprême et de la vertu.

Plus tard lors du XIXème siècle, la tentative de mettre en place un culte alternatif à la religion chrétienne est restée même estompée. Cette trace se retrouve dans la canonisation laïque de Pasteur entre autres. Tout se passait comme si l’abandon d’une morale transcendante devait s’accompagner par l’établissement d’une morale publique pour tenir ensemble tous les membres de la société.

Ceci ne pouvait se maintenir que si un besoin existait. La question qui se pose est alors si ce n’est pas la négation de ce besoin de morale et de vertu qui pose aujourd’hui problème à une partie de la population quand on parle de laïcité.

Pour préciser, ce qui choque et pose problème serait le relativisme moral confondu avec la laïcité.

Or, la laïcité pour exister ne peut pas être un relativisme moral. En effet, l’espace public ne pourrait alors plus exister. Chacun voulant conformer l’espace publique à sa vision du moral, il n’y aurait plus de partage possible et donc plus d’espace public.

Mais, comme témoignait Fawzia Zouari, c’est pourtant à ce relativisme que les adversaires de la laïcité tentent de la ramener. Elle citait l’exemple d’un imam expliquant que la laïcité signifiait mariage homosexuel. Ce qui était en jeu là n’était pas la valeur de ce type de mariage mais la volonté de confondre laïcité avec la mise à bas de tous repères ce qui est la conséquence du relativisme moral.

Il m’apparaît qu’un des points délaissés, et qui devrait servir de base à l’institution de la laïcité, est l’établissement de cette morale public. Pris de ce point de vue, l’émancipation de la femme ne doit qu’accidentellement à la laïcité : elle doit beaucoup plus au rétablissement de la femme dans la plénitude de ses droits moraux vis à vis des hommes.

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Et si on parlait taxes et transports ?

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olivier_anthore on 30 avril 2011

Les français adorent parler politique. Cependant, très souvent quand vous cherchez à rentrer dans le détail des chiffres, la discussion s’arrête avec une phrase du type « C’est compliqué !» ou « les chiffres on leur fait dire ce qu’on veut !». Et si, le problème était qu’aucun effort n’est fait pour expliquer les choses simplement ?

Pour être tranquille et éviter les questions gênantes, quand vous n’êtes pas en dictature, la manière la plus efficace est de ne surtout pas soigner la présentation et de fonctionner dans l’à peu près.

Un exemple, parisien, de ce que je cherche à démontrer m’est venu à l’esprit quand je suis tombé sur cet article du journal le Parisien. J’y apprends qu’une taxe payée par les entreprises Franciliennes, dite « taxe bureau », va augmenter de manière impressionnante pour financer les transports d’Ile de France.

253 millions par ans ça fait une somme mais comme c’est pour financer, entre autre, le super métro dont le coût est de 32,4 milliards d’euros c’est compréhensible. A ce stade, si le super métro devait être intégralement financé par cette taxe, il faudrait quand même plus de 128 ans pour le financer. Autant dire que l’état en faillite va devoir trouver d’autres recettes.

Sachant en plus que les premières rames ne devront circuler qu’en 2018, ça laisse augurer pour les franciliens de longues journées pénibles de transports en commun.

Mais c’est là que j’ai commencé à tiquer. En effet, en matière d’impôt, vous ne pouvez pas « flécher » sa destination sur une affectation précise. Et en lisant mieux, il apparaît que cette somme ira au Grand Paris. Quand on sait que cet établissement public ne s’occupe pas du transport existant, cela laisse songeur.

Ma curiosité piquée, j’ai essayé de comprendre comment les choses s’organisaient. Pour cela j’ai fouillé dans la loi de finance 2011 jusqu’à l’article 99 § VII. Là vous apprenez que le versement du produit de la taxe au Grand Paris est plafonnée à 95 millions. Donc sur les 253 millions attendus, seuls 95 iront au Grand Paris. Avec 95 millions, il faudrait 342 ans pour financer le Grand Paris avec cette taxe. En un article, la fin des travaux est reculée de deux siècles. Bel exploit non ?

J’ai continué à suivre à la trace ce financement et je suis arrivé à l’article 31 titre C de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010. Là, coup de grâce, j’apprends que le Grand Paris devra versé une part de son magot, 23,4 millions exactement, à l’Union d’économie sociale du logement.

Bref, sur les 253 millions annoncés au départ, seuls restent au Grand Paris 71,6 millions d’euros. Donc, toujours avec ce seul financement, il faudrait quatre siècles et demi pour financer le métro du Grand Paris.

Quelle leçon en tirer ? Tout d’abord que la présentation des faits dans le journal était hâtive et manifestement partielle. Ensuite que, de la part des députés et du gouvernement, il y a une singulière manière de penser le financement d’un projet censé faire entrer la région capitale dans le nouveau siècle.

Finalement, les choses me paraissent simple : l’Etat a besoin d’argent et augmentent tant qu’il peut toutes les taxes. Et, pour faire passer la pilule, on nous vend des lendemains qui chantent. Je regrette pour ma part ce manque de transparence qui n’honore pas la politique.

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Dis moi comment tu te déplace, je te dirai ta catégorie socioprofessionelle

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olivier_anthore on 17 avril 2011

Ce qu’il y a de bien avec l’INSEE c’est qu’elle génère, avec une belle régularité, des études qui donnent envie d’être commentées. Son étude sur les déplacements en Île de France ne déroge pas à cette règle. Les commentaires sont d’ailleurs tellement nombreux qu’il faut en choisir un pour éviter d’embrouiller son lecteur.

Dans un premier temps, mon attention a été attiré sur deux tableaux. Le premier compare la distance parcourue et le temps de parcours selon que l’on soit parisien, habitant de la petite couronne (91, 92, 93, 94, 95) ou de la grande couronne (77, 78). Le deuxième réparti selon la catégorie socioprofessionnelle le mode de transport principal.

 

Quels enseignements peut on tirer de ces deux tableaux ?

 

Tout d’abord que plus vous habitez loin du centre de Paris, plus vous devez parcourir de kilomètres pour aller à votre travail. 8 km de plus en moyenne, pour un temps de parcours de 5 minutes de plus en moyenne, quand vous habitez en grande couronne par rapport à un habitant de Paris intra-muros.

 

Ensuite, que plus vous avez les moyens plus vous pouvez vous permettre de laisser votre voiture au garage au profit des transports en communs. 46% des cadres utilisent les transports en commun en région parisienne mais 31,5% des ouvriers seulement. Les ouvriers utilisent majoritairement la voiture en Île de France.

 

En mettant en résonance ces informations avec d’autres, cela dessine une Île de France où moins vous avez les moyens plus vous êtes contraints pour avoir un cadre de vie agréable,selon vos moyens, de résider loin de votre lieu de travail et, surtout, loin des alternatives à la voiture comme moyen de transports.

 

Confirmation de ce qui c’était dit lors de la tentative d’instauration de la taxe carbone me direz vous ?

 

Oui et avec les chiffres précis pour voir l’impact qu’aurait eu cette idée. Cela confirme aussi un phénomène rarement mis en avant.

 

Nous vivons dans une région qui se désindustrialise, comme le confirme les chiffres de l’emploi du quatrième trimestre en Île de France, et qui impose aux ouvriers qui restent des conditions telles qu’ils se retrouvent fragilisés, entre autres, par le prix du carburant.

 

Ceci est accentué par la tendance à la concentration de l’emploi dans des zones où le coût d’achat des maisons repoussent ceux qui veulent devenir propriétaire loin de leur lieu de travail.

 

La solution définitive serait bien entendu de mettre en place une véritable politique du logement pour permettre l’accession à la propriété des plus modestes proche des zones d’emplois. Il faudrait aussi harmoniser la fiscalité entre les départements franciliens qui font que les emplois sont à l’Ouest et la force de travail à l’Est.

 

En attendant, on comprends que si l’on veut faire diminuer la part de la voiture, le seul levier est l’amélioration de l’offre de transports en commun. Et que la taxe carbone ne sera qu’une charge supplémentaire sur les ménages les plus modestes tant qu’aucune alternative bon marché aux moteurs à essence ne sera disponible.

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L’information, le démenti et la farce : l’indépendance de M. Borloo

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olivier_anthore on 12 avril 2011

Le propre des journaux, du moins de nos jours, est de s’assurer de bons chiffres de ventes. Pour cela, il ne faut pas hésiter à faire dans le spectaculaire pour être sûr d’accrocher le chaland.

Comme disait Yvan Audouard, « Une information plus un démenti, cela fait deux informations pour le prix d’une. -Et c’est toujours la fausse qui reste dans les mémoires. » C’est un peu ce qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai vu cet article du Journal du Dimanche qui nous annonçait la triomphale entrée en lice de M. Borloo comme le représentant du centre.

Malheureusement, comme toujours, le diable se cache dans les détails. En effet, 1% le sépare de François Bayrou ce qui est inférieure à la marge d’erreur du sondage. Mais il faut faire vendre, créer le suspense, et il faut l’admettre Borloo est un meilleur client que Bayrou de ce point de vue.

Après avoir été ministre pendant neuf ans de Nicolas Sarkozy, avoir manqué de peu d’être son premier ministre, on ne sait toujours pas pour qui roule M. Borloo. N’est il pas finalement que le rabatteur des voies centristes pour un UMP sur la voie de la droitisation extrême ?

Au niveau indépendance, il suffit de se rappeler que le parti de M. Borloo dépends à plus de 77% des financements de l’UMP pour avoir des doutes. Peut on raisonnablement mordre la main qui vous nourrit ?

Bref, l’opération Borloo est lancée et il reste à savoir si les électeurs s’y laisseront tromper. Ce qui est rassurant, pour le moment, c’est que, très logiquement pour un homme de droite, il prends surtout sur l’électorat de l’UMP. Mais comment réagiront les électeurs lorsqu’il comprendront être les victimes d’un coup médiatique ?

Je discutais dimanche avec des citoyens qui me faisait part de leur désarroi face à ce qu’il faut bien appeler le spectacle politique actuel. Tellement de gens se présentent comme centristes et humanistes que les mots perdent de leurs sens.

Il faut rappeler que le centrisme ne peut se comprendre que dans une vraie indépendance. Indépendance qui permet d’adhérer à un projet quand il paraît juste mais aussi de refuser lorsqu’il n’est pas conforme aux valeurs essentielles.

L’humanisme ne peut se concevoir, lui, sans une morale, une vision de ce qu’est l’Homme. Cette vision va au-delà de la morale de boy-scout pour s’attacher à lui donner les moyens de décider par lui-même ce qui est bon pour lui. Moyens qui passent par l’éducation mais aussi par une information libre et complète.

N’est pas centriste celui qui dit quitter un parti de droite mais continue d’en être financièrement dépendant. N’est pas humaniste celui qui « oublie » d’informer les citoyens de ce point crucial.

Pour finir, encore une citation d’une grande dame, « La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-même qui font l’objet du débat. » Hannah Arendt. Dommage que trop de journalistes oublient ce grand principe.

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Remerciement aux électeurs

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olivier_anthore on 21 mars 2011

Je tiens tout d’abord à remercier les électeurs qui se sont déplacés pour m’accorder leur confiance.

Dans un contexte difficile, issu d’une désillusion sur le monde politique, je suis heureux que des Cristoliens aient voulu porter leurs voix sur un projet départemental pragmatique qui se démarquait d’un discours purement idéologique.

Bien sûr le score n’est pas à la hauteur de nos attentes.

Nous nous retrouvons devant une victoire éclatante du premier parti de France : les abstentionnistes. En effet, avec plus de 70% d’abstention, nous avons définitivement la preuve que l’absence de véritable débat sur le fond laisse la porte ouverte à des opérations de marketing politique de toutes natures. La colère due au mépris dans lequel les Cristoliens ont été tenus si longtemps a été le ferment d’un abandon du politique.

En tant que démocrate, je ne peux que vivre douloureusement ce qui est un grave échec démocratique.

Cet échec est renforcé par l’impossibilité pour d’autres forces politiques de se maintenir au deuxième tour. Le gouvernement a rendu un bien mauvais service à ses amis avec sa modification du code électorale. Loin de tuer le Front National cette règle a tué toute alternative.

Suite à ce constat, comment faire face à un deuxième tour qui s’annonce comme un non-choix ?

Nous avons là le même cas de figure déjà vécu à l’envers suite au 21 avril 2002. Il nous faudra donc apporter une mauvaise réponse à ce mauvais problème.

Mes valeurs démocrates et humanistes m’engagent à ne pas voter pour le candidat du Front National.

Je comprends la difficulté que beaucoup auront à répondre à ce mauvais problème. En effet, quel choix avons-nous ? D’un coté une campagne sans projet, avec un candidat inexistant, uniquement fait pour préparer la campagne présidentielle de son parti.

Comment siégera ce candidat ? Quel engagement personnel a-t-il pris vis-à-vis de ses électeurs ? Aucuns. Son parti, plus exactement sa présidente, parle pour lui. Voter pour ce candidat n’aurait donc aucun sens pour notre département.

De l’autre coté, le candidat, soucieux de ne pas troubler un ancien allié, défend le statu quo actuel ce qui n’est pas acceptable au vu de la gestion. Pourrons-nous accepter longtemps que le troisième département en revenus par habitant d’Ile de France néglige ainsi la maitrise budgétaire au profil des dépenses de personnel ?

Accepter une responsabilité politique c’est faire malheureusement, en cas de nécessité, la part du feu. Il m’apparait qu’entre un candidat qui n’a d’autres engagements qu’envers sa présidente et celui qui s’est engagé à laisser les choses en l’état pendant trois ans le moins pire est l’immobilisme.

J’irai donc voter dimanche pour défendre ce en quoi je crois : nous devons élire des candidats qui veulent exercer leur mandat. Et ce même si nous ne pouvons être d’accord avec eux.

Il nous appartiendra pendant ces trois ans de travailler au fond un projet qui emportera la conviction des Val de Marnais pour le changement dont notre département a tant besoin.

Je vous dis donc à très bientôt.

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