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Une vue excentrée » technologie

Une vue excentrée

Regards de la périphérie

L’enfermement planétaire

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olivier_anthore on 27th octobre 2011

Voici le texte de la troisième chronique diffusée sur 133b

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais je suis très souvent fasciné par les images de la conquête spatiale. En particulier quand on parle de la colonisation de Mars.

Tout ceci a un petit parfum de merveilleux qui rappelle furieusement les chroniques martiennes de Ray Bradbury. Et puis, incidemment, cette conquête ne serait elle pas la solution à tous nos problèmes environnementaux ?

Ne pourrait on pas aller dans la ceinture d’astéroïdes chercher les minéraux manquants  sur Terre ? Ne trouverons nous pas sur Mars un havre pour absorber le surplus de la population humaine ? Et, une fois le système solaire conquis, pourquoi ne pas envisager d’en sortir ?

Tout n’est malheureusement pas si simple.

Parlons prix d’abord, pour envoyer 5 à 6 personnes sur la lune, le coût serait d’à peu près 100 milliards de dollars. On peut comprendre le peu d’entrain du président Obama à financer le programme de vol habité. En temps de crise, il y a certainement de meilleures manières d’utiliser une telle somme. Quand on sait que Mars est 194 fois plus éloignées de la Terre que la Lune, le coût pour y emmener ne fusse que la population d’une petite ville doit être proprement astronomique.

Ensuite, il faut comprendre que l’espace en dehors de notre Terre est un espace hostile. La Terre avec son atmosphère et son magnétisme, nous protège des vents solaires et autres radiations venues de l’espace. Hors de notre cocon protecteur, nous serions livrés à un bombardement intense source de cancers. Il suffirait peut être de faire des engins blindés contre ces radiations ? Le remède serait alors pire que le mal. En effet, les particules du blindage seraient transformées en projectiles par l’effet de ces radiations. Bref, nous n’avons pas aujourd’hui de solutions techniques qui nous permettent de sortir de la proche banlieue de notre planète.

Ces constats ont été exposés au public français par Serge Brunier, journaliste scientifique, et surtout par André Lebeau, ancien directeur du Centre National d’Études Spatiales (CNES).

Chacun en tire ses conclusions qui ne sont pas forcément contradictoire. Le premier tirant les conséquences des impossibilités techniques, pousse pour que la conquête de l’espace continue par l’intermédiaire des robots dans les siècles à venir.

Le second, plus radical, développe une théorie de l’enfermement planétaire où l’espèce humaine doit radicalement changer ses modes de vies car elle n’aura pas d’autres planètes à disposition.

Bien sur, ces conclusions ne sont tirées qu’à partir d’un état des connaissances actuelles. Une découverte exceptionnelle d’une technologie particulière pourrait changer la donne. Il ne faut jamais désespérer du génie humain. Et après tout, Magellan et Colomb s’embarquant sur des navires fragiles n’ont ils pas contribué à amener des changements qui rendent aujourd’hui la Terre si petite ?

Mais, la prochaine fois que, comme moi, vous rêverez sur des images de Mars terra-formée, garder à l’esprit que tout cela risque de ne rester qu’un beau rêve. Avant que nous puissions envisager de nous sortir de la banlieue terrestre nous devrons régler nos problèmes ici et maintenant.

Liens intéressants :

Planète Mars, rouge, rouille, bleue ? émission scientifique indispensable du lundi, Continent Science parle de la planète mars

« L’enfermement planétaire » Présentation du livre de André (livre dont la présentation m’a donnée l’idée de cette chronique)

« Le tourisme spatial est la preuve que les vols habités ne servent à rien » Une interview décapante de Serge Brunier

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Science et démocratie

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olivier_anthore on 5th octobre 2011

Vous trouverez ci-dessous le texte de la chronique diffusée cette semaine sur la webradio 133b

 

Je reprends avec plaisir un cycle de chroniques pour partager avec vous le fruit de mes lectures et de mes réflexions.

L’année dernière, j’avais axé ces chroniques sur les collectivités locales et leur organisation, je souhaitai cette année changer de domaine et parler plus de science et de démocratie.

Rapprochement étrange en apparence mais qui vous apparaîtra plus clairement à la fin de cette chronique. En effet, ce que je veux faire c’est illustrer ce en quoi science et technologie ont besoin d’un réel débat démocratique.

Mais, me direz vous, ce débat existe déjà ! Par exemple, un Grenelle de l’environnement a eu lieu. Les mouvements contre les OGM, type faucheurs volontaires, et contre l’extraction des gaz de schistes sont très présents dans les médias.

Or ces deux types de débats engagent, à chaque fois, des franges minoritaires de la population et se règlent dans des cadres qui sont, à chaque fois, éloignés du vote.

Ceci est devenu tellement systématique que vous trouverez des penseurs politiques qui vous expliqueront, doctement, qu’il est impossible qu’il en soit autrement.

Parmi ces penseurs vous trouverez des extrémistes « anti-démocratiques », comme Hans Jonas, William Ophuls [1] et Robert Heilbroner. Pour eux, le temps et l’espace démocratique ne permettent pas une prise en compte des enjeux scientifique dans des délais compatibles avec l’urgence. Ils professent donc une sorte « d ‘écolo-terrorisme » basé sur l’utilisation de « mots obus » afin de pousser par la peur le peuple dans la bonne direction.

D’autres, beaucoup plus modérés, comme MM. Dominique Bourg et Kerry Whiteside, professent une adaptation de la démocratie représentative afin de lui permettre de s’adapter aux changements d’échelles des problèmes[2]. En fait, en lisant leurs propositions, il s’agit essentiellement de mettre en place un pouvoir supplémentaire basé sur l’expertise. Cette expertise proviendrait d’un collège de scientifique, expertise théorique, et des Organisations Non Gouvernementales écologiques, expertise pratique.

Ce qui me frappe dans ces deux visions, que je pense sincères, c’est de vouloir faire le bien du peuple sans lui demander son avis. L’Histoire est pleine de ces utopie dont la réalisation a amené les plus sinistres catastrophes.

Mais il est facile de réaliser que les gens autour de nous, et nous même, nous sentons vite dépassé lorsqu’il est question de science. Impression étrange de se retrouver à l’époque de la démocratie balbutiante en France où le peuple, sans éducation, sentait intuitivement ce qui était bon pour lui mais se trouvait incapable de formaliser ce qu’il voulait.

Pourtant, si nous voulons redonner au débat politique ses lettres de noblesses, il me paraît impensable de ne pas donner les éléments de réflexions nécessaires au peuple. Toute la difficulté est d’essayer d’aborder les sujets sans affects, de faire l’effort de comprendre les arguments de chacun et surtout d’être simple sans être simpliste.

C’est mon ambition pour ce cycle de chroniques.


Références :

  1. Gilles Paquet – Gouvernance restaurée pour le nouveau millénaire (2010)
  2. Le Débat, n°164, mars-avril 2011 – Autour de Vers une démocratie écologique de Dominique Bourg et Kerry Whiteside

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Apprendre les langages informatiques comme une langue ?

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olivier_anthore on 6th mai 2011

Ce billet est une réaction à la tribune de Mehdi Benchoufi et d’Éric Legrandic parue dans le Monde « Inscrire les langues informatiques dans les programmes scolaires ». Le Monde n’autorisant les commentaires qu’à ses abonnés, j’ai envoyé ce texte à un des auteurs et je le publie sur mon blog.

La première chose qui m’a étonné, pour dire le moins, est la confusion apparente qui est faite entre langage et langue. Je voudrais proposer deux définitions pour expliquer mon étonnement.

Un langage informatique est un ensemble de mots-clés univoque (un mot n’a qu’un sens) destiné à agir sur une machine. Un langage informatique est certes doté d’une grammaire, peut s’enrichir de mots spécifiques par la création de fonctions, même dans certains cas voir un mot changer de sens avec le supersede autorisé dans certains langages.

Une langue est un langage naturel c’est à dire un ensemble de mots qui peuvent être multivoque destiné à interagir avec quelqu’un, ou quelque chose.

Je vois dans l’opposition entre les deux qui est faite dans cette tribune une opposition artificielle qui ne peut avoir d’autres buts, je l’espère, que de provoquer un débat.

De quel débat est il alors question ? Il semblerait que les auteurs veulent pointer le retard français au niveau technologique. Mais de quel retard est il question ? Car si retard il y a, en l’occurrence il n’est fait état que du retard dans le numérique. Notre pays peut s’enorgueillir d’une avance certaine dans quelques domaines mais il serait épuisant et vain d’être en avance partout. Quand on est la cinquième puissance économique mondiale et qu’on ne s’inscrit pas dans un ensemble plus vaste, en clair européen, il faut faire des choix.

Si l’on regarde les derniers résultats de l’enquête PISA, il est d’ailleurs beaucoup significatif de constater le recul constant des résultats en science des élèves français. Ceci est même sensible sur les mathématiques, matières devenues honnies comme étant porteuses de sélection après avoir été considérée comme l’honneur de l’esprit français.

De même que les mathématiques ne méritaient ni tant d’honneurs ni son indignité actuelle, il serait d’une efficacité douteuse de réduire, dès le plus jeune age, l’informatique à travers le langage à un apprentissage de base au même sens que l’éducation civique.

Tout au plus en feront nous un langage mort avant d’être né. En effet, la force de ce langage est la capacité qu’il donne à agir dans un but donné. Mais quels buts peuvent être fixé à l’élève si au départ on donne lui donne pas la possibilité de le comprendre ? Définir un but cela demande de la culture qu’elle soit scientifique ou littéraire.

Pour conclure, je rappellerai à ceux qui on vu le film « The Social Network » que la grande force de Marc Zuckerberg n’a pas été de coder Facebook, mais de définir ce qu’il devait être et d’établir sa stratégie de diffusion. Le codage a été laissé à un obscur programmeur dont la présence fantomatique est vite évacuée dans le film. Et ce n’est pas un hasard.

Les « pisseurs de codes » sont rarement les héros de l’innovation. Une leçon à ne pas oublier si on veut compenser un retard.

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Liberté, Liberté chérie

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olivier_anthore on 12th novembre 2009

lib_nums

Pour ceux qui ont assisté l’année dernière aux universités populaires du Mouvement Démocrate, le nom de Paul Mathias et son livre sur les libertés numériques ne doivent pas être totalement inconnus.

La thèse de départ de ce livre est assez dérangeante et, rien que pour elle, ce livre mérite d’être lu. En effet, Paul Mathias en bon philosophe s’interroge sur la liberté apparente que semble offrir Internet en analysant les conditions de cette liberté.
Ce qu’il démontre en analysant la construction de l’Internet est que cette liberté est pour le moins relative car Internet s’est construit au fil des ans par le biais de choix plus autoritaires de quelques uns que technique et encore moins par des choix démocratique de tous les utilisateurs.

Bien sur, ces constructeurs de l’Internet n’étaient pas des despotes malfaisants, heureusement d’ailleurs, mais cette analyse écorne singulièrement l’idée d’un Internet nouvelle frontière qui donnerait à tous une liberté inconnue jusqu’alors.

Il montre assez bien selon moi que s’il existe bien une certaine liberté sur le net, cette liberté est relative et fragile. Ce qui peut expliquer la virulence de certains quand l’apparente neutralité du net est remise en cause.

Selon certains, l’apparition du net et de l’ordre d’une quatrième révolution de notre perception de la réalité. Après Galilée, Darwin et Freud, la numérisation de la vie, dont Internet n’est qu’un prodrome, va engendrer un changement radical de notre perception du réel. Comme j’avais essayé de le formaliser dans un billet précédent, le virtuel n’existe pas car tout simplement il est une partie de notre conscience du réel.

A mon sens, ce livre n’est par parfait car l’usage intensif d’un langage technique philosophique peut s’avérer gênant parfois pour bien saisir les subtilités du raisonnement.
Sur la fin j’ai eu l’impression que l’auteur se perdait un peu dans son analyse mais pour autant la question de notre liberté réelle sur Internet et bientôt sur l’Internet des objets est posée.

Ce débat là doit être ouvert de toute urgence.

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L’aveuglement de la peur

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olivier_anthore on 19th septembre 2009

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Un petit billet pour attirer votre attention sur l’excellente émission « Rue des entrepreneurs » de cette semaine.

Le sujet est particulièrement d’actualité puisqu’il est question du principe de précaution principe devenu constitutionnel et remis en cause, entre autre, dans le rapport Attali sur la libération de la croissance.

« Gouverner, c’est prévoir » nous répète t’on à l’envie mais l’impression, comme le dit justement un des intervenants de cette émission, est que le principe de précaution « c’est un peu l’histoire du type qui cherche ses clés sous le réverbère non parce qu’il les a perdu là mais parce qu’il y a de la lumière ».

Tout se passe comme si ce principe de précaution devenait un magnifique paravent pour les dirigeants. Une excuse qui permet de s’abriter derrière l’incertitude et de se cantonner à un rôle de simple gestionnaire de l’existant. Quitte à en faire des tonnes lors d’événements, certes préoccupant, mais cyclique comme les pandémies de grippes.

Pourtant la technologie et la science continue d’avancer et de produire sans cesse non pas de nouvelles menaces mais de nouvelles possibilités. Dans ce cadre, le rôle du politique ne serait il pas d’anticiper les transformations sociales de ces changements plutôt que de voir la recherche et l’innovation comme un énorme service de recherche et développement d’une entreprise.

Car force est de constaté que le politique depuis des années se contente de réagir aux implications du progrès mais semble littéralement incapable d’en anticiper les impacts sociaux. Les réactions toujours très passionnées voir violentes autour des OGM en sont une des trop nombreuses illustrations.

Et la vision des évolutions de notre quotidien devrait nous inviter à sortir un peu de l’actualité pour regarder le futur très proche comme par exemple cette vision issue de l’Orange Labs

 Sekai Camera (second prix de l\’innovation Net Explorateur 2009)

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Twittorama de la Grande Motte 4/4 – bilans et perspectives

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olivier_anthore on 14th septembre 2009

whale

Après avoir utilisé Twitter de manière aussi intensive pour donner une visibilité sur l’événement de notre université de rentrée, il est temps de faire un premier bilan.

D’un point de vue personnel, le premier gain a été une visibilité accrue sur Twitter qui m’a valu une augmentation appréciable du nombre de follower. Premier bémol, un bon nombre de ces follower sont aussi des spammeurs aux objectifs assez troubles (mention spéciale au mouvement Raëlien).

Cela m’a valu aussi de « découvrir » de nouveaux comptes à suivre car leur contenu me paraissait intéressant. Il m’a été par contre nécessaire de faire un peu de ménage car à partir d’un certains nombre de messages par heure, il devient impossible de suivre efficacement sa timeline.

Au niveau du mouvement, la réutilisation des messages produits a surtout été profitable pour les militants et sympathisants mais n’a pas été vraiment une manière de faire accéder des personnes peu ou pas convaincues aux contenus des messages que nous faisions passer.

Le seul message qui a réussi à clairement franchir les limites des « initiés » a été la citation de Guy Verhofstadt qui a pu, grâce à la traduction de kattebel, franchir à la fois le cercle MoDem et aussi le cercle franco-français.

A noter l’importance, pour assurer une bonne visibilité, de l’harmonisation du hashtag et surtout de la création du compte « centralisateur » Urmodem2009. Ces deux éléments sont essentiels à la fois pour pouvoir regrouper simplement toutes les contributions et aussi pour permettre un vrai choix éditorial et donner des informations plus institutionnelles comme les grands rendez vous de l’événement.

Expérience positive et à renouveler ? Oui très certainement car elle permet à ceux qui ne peuvent venir de recevoir des informations en quasi temps réel. L’utilisation du hashtag permet à n’importe qui de contribuer et l’utilisation d’un compte institutionnel de faire de véritables choix éditoriaux via des retwitt pour donner une vision claire de toutes les contributions.

Les utilisateurs seront amenés à faire eux même un tri des contributeurs les plus intéressants en s’abonnant et se désabonnant aux différents flux disponibles.

Bien entendu, cela ne permettra probablement pas d’attirer d’autres personnes que des convaincus (ou alors à la marge) mais en assurant une bonne diffusion d’une information concise et rapide, il permettra aux adhérents et sympathisants d’être plus réactifs voir d’étoffer leurs argumentaires lors des rencontres avec les citoyens.

On touche d’ailleurs là ce qui fait à mon avis l’intérêt principal de cet outil. La limitation à 140 caractères est certes une contrainte mais elle force à chercher des formulations simples et synthétiques facilement assimilables. Le piège bien entendu est de sombrer dans le simplisme mais, bien utilisée, elle nous oblige à formuler simplement et de manière compréhensible nos idées.

Finalement, à ce titre, Twitter peut être une cure au plus gros défaut des idées du MoDem c’est-à-dire des idées formulées de manières trop compliquées pour être facilement assimilables par les électeurs.

Une question qui n’a pas été abordée et qui sera sans doute à discuter assez rapidement, et l’éthique de l’utilisation de Twitter. En effet, par exemple lors d’une discussion, il me parait nécessaire que chaque interlocuteur soit conscient qu’il y a un intervenant qui écoute et qui retranscrit sous Twitter le contenu de la discussion.

Le prochain objectif sera donc de renouveler l’expérience lors du congrès programmatique d’Arras en essayant de faire au moins aussi bien.

Pour ma part, je ne sais pas encore si je pourrais y aller mais, après avoir testé l’intérêt du couplage/Facebook, je vais expérimenter de rajouter un élément de plus qui sera FriendFeed. Ce sera l’occasion de futurs billets.

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Twittorama de la Grande Motte 1/4 – 04/09/2009

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olivier_anthore on 7th septembre 2009

Lors de l’université de rentrée, j’ai essayé avec mon compte Twitter de faire un petit liveblog de l’événement.

Pour celà, je n’avais pas besoin d’un matériel extraordinaire : un simple téléphone Nokia XpressMusic (voir photo), un forfait data illimité et deux pouces de compétitions.

images

Histoire de corser les choses et d’assurer une meilleure visibilité de l’événement, j’ai en outre couplé mon compte Facebook avec twitter ce qui m’a permis de récolter un certains nombre de commentaires.

La restitution ci-desous essaye de présenter de manière simple le résultat de cette première journée. Chaque twitt est mis dans l’ordre historique et j’ai mis imédiatement en dessous les commentaires facebook des twitt, avec un léger retrait, même s’ils sont beaucoup plus tardifs que le twitt lui même.

Au niveau de la syntaxe des twitt, quelques précisions :

  • Les balises ou hashtag dans twitter sont des mots précédés du signe #. Ceci permet de faire des recherches thématiques comme les tag des blogs. Le hashtag officiel pour l’université était #ur09 (à noter qu’au début le hashtag #ur2009 a aussi été utilisé)
  • Lorsque l’on cite le twitt d’un autre utilisateur, l’usage est de commencer le twitt par RT et préciser la source en mettant le sigle @ suivi du nom de l’utilisateur
  • Si vous vous adresser publiquement à un autre utilisateur de twitter, l’usage est de mettre un @ suivi du nom de l’utilisateur.

J’ai volontairement laissé les fautes d’ortographes et les erreurs. Le décors est planté, place à l’action !

PREMIER JOUR

You are now following urmodem2009. #ur2009 9:48 PM Sep 3rd from web

 

Départ de Créteil pour l’UR #ur2009 5:28 AM Sep 4th from mobile web  

Va finir sa nuit dans le tgv en direction Montpellier #ur2009 6:12 AM Sep 4th from mobile web  

 

Olivier Texier

Bonne nuit mon petit

ven, à 07:19

 

Olivier Anthore

Merci mon grand :)
tu viens ?

ven, à 07:21

 

Olivier Texier

je lis ton projet de note aujourd’hui et te donnerai mon modeste avis, si ce n’ets pas trop tard. je ne viens pas mais je suis l’évènement de près.

ven, à 09:38

 

Olivier Anthore

C’est pour les régionales 😉
ça va twitter sévère si tu es dessus

ven, à 09:58

 

« Il y a des gens qui sont désertés par la musique. En général, ils sont très méchants » Marguerite Duras 6:56 AM Sep 4th from mobile web  

 

Mabrouck Rachedi aime ça.

 

François Bergmans

Bofff …

ven, à 10:40

 

Est dans le bus modem qui va de la gare à la grande motte #ur2009 10:00 AM Sep 4th from mobile web  

Installation dans la chambre et douche :) #ur2009 11:34 AM Sep 4th from mobile web  

Pause café #ur2009 1:24 PM Sep 4th from mobile web  

Début de la conférence sur le développement durable avec Corinne Lepage #ur2009 2:36 PM Sep 4th from mobile web  

Discours de François Bayrou : tous les partis sont restés les même depuis 20 ans sauf nous car le monde a changé #ur09 2:53 PM Sep 4th from mobile web  

 

François Bergmans

Ben non, y a l’UMP 😀

sam, à 16:43

 

thibautlanoyRT @olivier_anthore: Discours de François Bayrou : tous les partis sont restés les même depuis 20 ans sauf nous car le monde a changé #ur0 3:12 PM Sep 4th from Netvibes

L’architecture administrative de la France #ur09 5:19 PM Sep 4th from mobile web  

Définir l’humanisme #ur09 6:02 PM Sep 4th from mobile web  

L’humanisme peut il être une doctrine politique au même titre que le marxisme et le capitalisme ? #ur09 6:11 PM Sep 4th from mobile web  

 

François Bergmans

Je ne pense pas … enfin, je pense que c’est plus une philosophie qu’une vraie doctrine politique.

sam, à 16:43

 

Olivier Anthore

en fait la doctrine est à construire en partant de la base philosophique

dim, à 22:53

 

L’humanisme politique c’est créer l’occasion d’une nouvelle renaissance – Régis Vezon #ur09 6:19 PM Sep 4th from mobile web  

 

François Bergmans

Oui, mais quelle renaissance ?

sam, à 16:42

 

Olivier Anthore

c’était toute la question ^^

dim, à 23:32

 

Apéro île de france #ur09 7:44 PM Sep 4th from mobile web  

 

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Reprise en douceur

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olivier_anthore on 27th juin 2009

Un premier billet depuis deux mois de silence. Certes il y a eu la campagne européenne mais il y avait aussi un temps nécessaire de maturation d’éléments personnels.

Je n’ai pas cette chance qu’on beaucoup de pouvoir écrire de manière journalière pendant des mois et des mois. Je suis plus tributaire d’une sorte de respiration qui fais que j’ai envie d’écrire pendant un certains temps et qu’ensuite cette envie me quitte. Pour revenir plus tard.

Aujourd’hui je voudrais juste faire une reprise en douceur en citant un billet de blog qui m’a intéressé sur l’apparition des « hypermondes »

Celà m’a rappellé un vieux billet que j’avais fait et que je vais sans doute chercher à réactualisé à la lumière de ce billet. Lisez le en tout cas, il éveille beaucoup de questions en particulier sur l’influence que pourrais avoir les réseaux sociaux et autres MMORPG sur l’évolution de notre société dans les années à venir.

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Culture atomique

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olivier_anthore on 15th avril 2009

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Parmi les gourmandises dont j’abuse sans modérations, s’il en est une que je recommande à tous c’est bien la lecture de la revue « Le Débat ».

Dans celle de ce début d’année, vous trouverez une série de textes assez courts qui se répondent autour du livre de François Jullien « De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre les culture ».

Ces textes parlent de beaucoup de choses de manières très intelligentes et je n’ai guère les moyens d’y ajouter quelque chose mais il y a quand même un point qu’il me semble intéressant de développer.

En effet, François Jullien apporte un distinguo essentiel entre l’universel et l’uniforme. En clair, ce n’est pas parce qu’Harry Potter est disponible partout dans le monde que c’est un texte universel. Cela veut juste dire que l’industrie culturelle a tendance à vouloir uniformiser les goûts et les cultures.

Comment ne pas lui donner raison quand on voit l’impact qu’a pu avoir la télévision sur nos habitudes et qu’elle continue d’avoir aux îles Fidji par exemple.

Cependant, j’aimerais apporter un certains nombre de bémol sur cette vision d’une uniformisation grandissante.

Une première réflexion vient de l’incroyable popularité de Winnie l’ourson dans la culture populaire polonaise. Le livre Winnie L’Ourson a été élu par les lecteurs de la revue « Kanon na koniec wieku » en 1999 parmi les 25 livres les plus importants du XXème siècle. Contrairement à ce que pourrait faire croire une analyse rapide, il ne s’agit pas là d’une soumission à la culture anglo-saxonne car des auteurs comme Boulgakov, Camus et Eco, entre autres, y tiennent leurs places. Non, tout simplement ce texte a été assimilé, les polonais se sont approprié ce héros, ils l’ont naturalisé polonais si bien que pour eux il s’agit d’un héros plus polonais que Britannique.

Umberto Eco affirmait dans sa préface de « Le nom de la rose » : « l’auteur devrait mourir après avoir écrits pour ne pas gêner le cheminement du texte ». En effet, un texte une fois donné à lire appartient à celui qui le lit, pas à celui qui l’a écrit. De même donner à lire un texte de n’importe quelle culture à des représentant d’une autre culture risque fort de réserver quelques surprises. Il y a finalement peu de moyen de savoir par avance ce qui va en être retenu et comment le texte sera effectivement assimilé.

Une autre réflexion est que la tendance actuelle de la technologie, loin de favoriser une uniformisation, favorise au contraire, à travers les outils d’hyper personnalisation, une atomisation de la culture. En effet, nous pouvons définir de plus en plus finement, de plus en plus particulièrement nos goûts, nos attentes. Les arguments d’autorités sont de plus en plus discrédités. Qui parmi vous lis une critique cinématographique d’un expert certifié avant d’aller voir un film ? Qui demande son avis à son entourage immédiat ou à son réseau social ?

S’il y a bien une uniformisation, elle ne se fait pas par une conspiration industrielle mais tout simplement par une dévalorisation du jugement des experts au profit de la « sagesse de la foule ». Ce qui fait la force de cette sagesse c’est qu’elle nous considère tel que nous sommes, en tenant compte de notre spécificité individuelle et pas tel que nous devrions être en tenant compte du standard culturel auquel nous appartenons.

Je devrais dire auquel nous sommes censés appartenir car après tout cette appartenance se devrait d’être explicite et non pas implicite comme c’est le cas très souvent. Il fut un temps où il existait des livres qu’il fallait avoir lus, des films qu’il fallait avoir vus, des musiques qu’il fallait avoir écoutées. Cet ensemble de « must » définissait un standard culturel, une culture « classique » qui, régulièrement, était renouvelée une culture classique nouvelle remplaçant une culture classique ancienne. Ce temps semble maintenant révolu et, paradoxalement, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.

En effet, à quoi sers cet hyper-choix si pour nous construire nous n’avons que les conseils de gens tout aussi perdu que nous ? N’est-ce pas l’aveugle qui guide l’aveugle ? Ne sommes nous pas passé d’une construction culturelle verticale, presque dictatoriale, à une absence totale de construction ? Je crains pour ma part que ce que François Jullien prends pour de l’uniformisation ne soit finalement qu’une bouillie informe et grise.

Lien intéressant : interview de François Jullien par Philomag

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