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Une vue excentrée

Regards de la périphérie

Archive for the 'politique' Category

A votre santé

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olivier_anthore on 2nd septembre 2009

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Nous le savons tous, depuis Desproges, l’ennemi est à nos portes contrairement au géranium qui lui est à nos fenêtres.

L’ennemi du jour nous le savons tous aussi depuis Roselyne Bachelot c’est la grippe A et, puisque pour elle le combat est une fête un superbe plan de défense a été mis en place qui boutera certainement le méchant virus hors de France dans la joie la plus totale.

La question que je me pose est : quelle sera la pertinence de ce plan sachant qu’au final, le gros du système d’alerte reposera sur les médecins généralistes ?

Ce qui amplifie mon scepticisme ? La lecture de ce témoignage d’un médecin que je vous invite fortement à lire.

Question subsidiaire : que peux réellement organiser un gouvernement sachant qu’au global il va rapidement manquer des informations pour coordonner ses actions sur le sujet ?

Au final, cela rappelle étrangement une canicule de 2003 de sinistre mémoire ou le gouvernement était déjà passé à coté pour la simple raison qu’il n’avait aucun chiffre pour l’alerter sur la situation.

A votre santé…

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Il était un petit navire

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olivier_anthore on 31st août 2009

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S’il existe une constante dans l’histoire humaine, c’est la quête de sens.

 

Face à des phénomènes incompréhensibles avec nos moyens de l’époque, nous avons créé des dieux, des mythologies, des légendes. Parfois contradictoires, parfois tellement inscrites dans un moment particulier de notre histoire qu’elles en devenaient ridicules ou incompréhensibles quelques années plus tard.

 

Toujours, nous avons eu besoin de mettre une cohérence à ce qui nous entourait en faisant appel, le cas échéant, au merveilleux. Toujours, comme je le signalais dans un billet précédent, nous éprouvons ce besoin d’un discours qui donne un sens à notre environnement et à notre histoire personnelle.

 

En acceptant que, peu ou prou, tout discours sur notre société est obligé de laisser une part au merveilleux, il est intéressant de se demander, dans le discours dominant, quelles sont les éléments de merveilleux et s’ils sont encore crédibles.

 

Un élément de merveilleux du discours dominant depuis les années 80 est le mythe de la croissance infinie. Ce mythe a été particulièrement bien illustré par la finance qui a réussi à faire croire qu’à la bourse les immeubles pouvaient monter jusqu’au ciel. A croire que le mythe de Babel a été oublié.

 

Ce qui rendait ce discours crédible, c’est que malgré la violence sociale qu’engendrait cette course à la croissance infinie, tout le monde semblait en profiter. La crise a mis par terre ce discours mais pour autant, rien de nouveau ne semble émerger de manière tangible.

 

En fait, une parabole qui parait pertinente serait celle d’un bateau à vapeur au milieu de l’Océan. Le capitaine, constatant que les vents et les courants contraires faisait reculer le bateau, réussit à convaincre l’équipage et les passagers qu’il faut que la chaudière dégage plus de chaleur. Comme il n’y a pas de combustibles supplémentaires, la solution tombe naturellement : il faut bruler les canots de sauvetages.

 

Idée géniale, le bateau s’allège et les chaudières dégageant plus d’énergie, le bateau avance beaucoup plus vite. Évidemment, il ne faudrait pas que le bateau coule car ceux qui ne savent pas nager risquent de trouver très saumâtre l’annonce du naufrage.

 

Cependant, tout va bien et, dans le mouvement, on continue de dépecer le bateau de tout ce qu’il contient de bois. Les cabines de deuxième et de troisièmes classes sont les premières à être supprimées, on en arrive même à remettre en cause la nécessité du pont du bateau et déjà en plusieurs endroits l’équipage et les passagers ont fait sauter des lattes.

 

Arrive une tempête et là ça devient beaucoup moins drôle. Pire, le bateau tangue dangereusement et on se rend compte que le pont du bateau avait quand même l’avantage de contenir l’eau des vagues en dehors du bateau.

 

Tout le monde dans le bateau fragilisé par les prélèvements effectués sur son infrastructure souffre du mauvais temps mais le soleil fini par revenir. Dans les cabines de premières classes on retrouve vite le sourire. Tout cela n’était finalement pas si grave. Voire…

 

Le problème est que dans le reste du bateau, les autres passagers doivent toujours vivre avec les paquets d’eau embarqués par le

bateau lors de la tempête et ils n’ont guère les moyens d’écoper. Les écopes étaient elles aussi en bois…

 

J’arrête là la parabole et je reviens dans le monde réel où, normalement, nous devrions considérer ce type de comportement comme aberrant.

 

Cependant, en considérant que la croissance était un objectif en soi sans même se poser la question de la durabilité de notre raisonnement, n’avons-nous pas commencé à bruler notre bateau ? Lieu commun que celui là si l’on écoute les discours de tous les horizons, mais rien de concret ne semble changer pour maintenir le bateau à flot.

 

Cependant, la croissance a l’air de repartir et les banques, présentées comme agonisantes il y a moins de six mois, se préparent à des lendemains qui chantent. Bien sur l’embellie de cet été est fragile pour ne pas dire artificielle. Bien sur les bénéfices des banques sont dus à des salles de marchés équipées à neufs d’ordinateur qui anticipent les demandes d’achat sans créer de richesses. Comme au temps de Potemkine, il ne faut pas regarder de trop près les riants paysages.

 

Mais, dans le reste du bateau, c’est beaucoup moins roses et la colère gronde. En Grèce, la jeunesse se révolte face à un manque de perspectives. En Chine, les « restructurations » ne passent plus. La montée globale de la violence envers les patrons et les cadres en France montrent à quel point. Partout, la petite musique de cette croissance a de moins en moins de crédits.

 

Quelle conséquence en tirer ? Il me semble qu’il faut d’urgence réactiver un projet de société qui remette deux idées anciennes dans leur formulation mais toujours neuves dans leurs applications : l’Égalité et la Fraternité.

 

Sans elles, aucune Liberté ne peut avoir de sens. Une société basée uniquement sur la Liberté serait comme un poulailler libre où les renards libres vivraient à coté des poules libres.

 

Vivant dans un monde fini, il faudra nous poser la question essentielle qui va dominer les années à venir sur la répartition des ressources entre chacun de la manière la plus égale et la plus juste possible. Et, pour finir de compliquer les choses, cette réflexion se devra d’être internationale.

 

Il est facile de se rendre compte que ce genre de position peut vite devenir un vœu pieu plein de bons sentiments. C’est pour cela, les hommes ne changeant pas, qu’il me parait nécessaire de remettre en avant sur le long terme l’idée de l’Europe puissance.

 

Si nous voulons changer les choses et ne pas couler avec le navire, il nous faudra être fort pour remettre le bateau dans le bon sens.

Article intéressant :

 

 

Une crise qui ne règle pas les problèmes qui l’ont générée, par Daniel Cohen

 

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Du spectacle politique…

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olivier_anthore on 23rd avril 2009

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Mercredi Jean Sarkozy, le fils qui marche sur les traces de son père, a eu le droit à sa manifestation rien que pour lui.

N’étant qu’au début de sa carrière seulement 10 manifestant s’était déplacés toutefois plus du double de journalistes étaient présent.

Même si cette manifestation avait semble t’il un véritable fond revendicatif, j’ai eu en écoutant le Cartier libre de ce matin, qui y était consacré, une profonde impression de malaise. Mon malaise est venu du constat de la journaliste Mathilde de Radio Nova sur le nombre de journaliste : « C’est normal, c’est fun ».

Quelque part la société de spectacle semble perdurer car, si vous voulez vous faire entendre, il faut être spectaculaire. Selon vos envies et vos moyens, soit vous allez faire un joyeux happening ou détruire une sous-préfecture, peut importe. Le tout est que ce soit spectaculaire.

Encore une fois, mains sur le cœur, les journalistes vont affirmer qu’ils ne font pas l’actualité mais qu’ils choisissent ce qu’on leur propose mais cela parait un peu faible.

J’ai eu l’immense plaisir en Octobre dernier de visiter les bâtiments du parlement Européen à Bruxelles où nous avons pu parler avec les députés MoDem : Jean-Luc Bennahmias Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux. Un de leur constat était le profond désintérêt des rédactions nationales pour l’Europe à tel point qu’aucune chaine de télévision française n’avait de correspondant permanent auprès du parlement Européen. Les Anglais, grands européens devant l’éternel, si.

Depuis quelques jours, je constate toutefois que France 2 tente régulièrement de faire un sujet européen par journal de 20h. Mais force est de constater que face aux politiques, les journalistes sont plus tentés de leur poser des questions franco-françaises qu’européennes. Sans céder à l’imitation de Jacques Chancel, j’aimerais que les journalistes rappellent à ceux qui prennent la parole que le 7 juin des élections vont avoir lieu en leur demandant « Et l’Europe dans tout ça ? ». Ces élections vont avoir une influence sur le choix du président de la commission de Bruxelles et, au vu de la situation mondiale, nous devons avoir un président à la hauteur.

Un parlement fort et légitimé par une forte participation à son élection, voilà ce qui permettrait à l’Europe de prendre un véritable virage démocratique. Oui des présidents de rencontre peuvent, presque malgré eux, donner l’impression d’une construction européenne mais passé l’agitation que reste t’il ?

Il faut une action de longue durée qui sache influer sur l’évolution de l’Europe comme a su le faire un Jacques Delors en son temps. Mais pour cela il faut présenter les enjeux au Français, qu’ils sentent en quoi les décisions prisent à Bruxelles peuvent être notablement influencées par les députés européens. Pour preuve, la loi Hadopi tant décriée va se trouver bloquer au niveau européen par un rappel simple à un principe fondamental : on ne peut pas condamner quelqu’un sans jugement.

Caton l’ancien ne terminait jamais un discours sans conclure qu’il fallait détruire Carthage (Et ceterum censeo Carthaginem esse delendam). Pour ma part, je pense en outre qu’il faut construire l’Europe.

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…And Justice for all.

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olivier_anthore on 20th avril 2009

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S’il vous faut une preuve que la culture occidentale n’est pas un bloc monolithique, les théories de la justice sont de bonnes candidates pour votre démonstration. Tout d’abord une précision sur le sujet, les théories de la justice dont je vais parler ici ne sont pas les théories qui élaboreraient le meilleur système judiciaire mais bien les théories qui fonderaient la société la plus juste possible.

J’ai découvert l’existence de ses théories, complètement par hasard, sur un très judicieux conseil de lecture d’un ouvrage de référence de Will Kymlicka « Les théories de la justice : une introduction ». Appréciant la philosophie en dilettante et n’ayant pas fini de lire ce livre, je ne me permettrais pas d’en faire une analyse très poussée mais, suite à une question, j’aimerais exposer une analyse personnelle sur la différence entre une théorie de la justice libérale et une théorie de la justice libertarienne.

Mon tropisme personnel étant d’envisager les choses d’un point de vue historique, commençons par nous placer à la fin des années 60 dans le monde Anglo-Saxon. A cette époque, l’état providence était triomphant, les syndicats forts même si politiquement le marxisme était rejeté violemment. L’idée de base de ce « welfare state » était qu’il était possible de distribuer également à chacun ce qui lui était nécessaire pour vivre aisément. Les différences raciales commençaient à s’estomper grâce aux mouvements des droits civiques. L’avenir s’annonçait radieux.

Les années 70 ont sonnées le glas de cette vision optimiste des choses. En effet, le non-dit qui permettait à l’état providence de se montrer aussi apte à répondre aux attentes de tous était une période de croissance telle que rarement connue dans l’Histoire, les fameuses trente glorieuses chère à Jean Fourastié. En effet, cet état providence ne pouvait fonctionner que grâce à une croissance forte, croissance elle-même basée sur une consommation d’énergie fossile à bas prix. Les chocs pétroliers eurent raison de cette illusion et, à la fin des années 70, il devint évident qu’il fallait trouver une autre façon de construire une société juste.

Deux raisonnements se sont alors fait face : les libertariens et les libéraux.

Pour les libertariens, il était important de retrouver une croissance car la croissance permettait de créer des richesses qui ensuite devaient être réparties le plus justement possible grâce aux mécanismes du marché.

Pour les libéraux au contraire, il était important de corriger au plus vite les inégalités non mérités afin de garantir à chacun d’avoir une vie conforme à ses choix.

 

Le succès des thèses libertariennes sur les thèses libérales à l’aube des années 80 est principalement du à une alliance de circonstance avec le courant des néoconservateurs. En fait, les libertariens ne sont éloignés des libéraux que par leur analyse sur les moyens pour rétablir la justice dans la société et leur confiance dans la perfection du marché. Contrairement aux néoconservateurs, les libertariens ne sont pas homophobes, ni sexistes, ni particulièrement racistes. Idéologiquement du moins.

Là où les choses se compliquent un peu, c’est que leur croyance dans le marché et la charge en règle qu’ils ont menée contre l’impôt pendant toutes les années 80 ont entrainé une société fondamentalement inégalitaire et dans laquelle les minorités se trouvaient violemment fragilisées. Les néoconservateurs, se basant sur leur analyse de l’illégitimité de l’impôt comme moyen de rétablissement des inégalités non mérités, en ont en effet profité pour justifier les profits et les positions dominantes dans la distribution des richesses non comme un résultat du déséquilibre des situations initiales mais comme un résultat des choix judicieux des acteurs.

Tout ceci donnait une impression de réussite tant que la croissance, basée sur l’abandon entier des protections sociales, était au rendez-vous.

Cette mascarade a maintenant pris fin, comme nous avons pu le voir lors de la crise financière qui a démontré à quel point la société ainsi construite privilégiait le pouvoir économique en place dans la distribution des richesses et non les choix pertinents des acteurs.

Il est amusant de constater en passant que la France après avoir résisté pendant 20 ans aux sirènes libertariennes a finalement fini par céder lors de l’élection de Nicolas Sarkozy.

Cela relance donc l’intérêt des thèses libérales et de la lutte contre les inégalités non mérités. Le problème de ces théories est leur application. En effet, aujourd’hui, le seul moyen de rétablissement des inégalités que proposent aujourd’hui ces théories libérales est l’impôt. Or, si l’impôt permet éventuellement de rattraper certaines inégalités sur la santé et l’éducation il ne peut suffire à tout.

En effet, les inégalités dues aux sexes, aux préférences sexuelles ou à l’appartenance ethnique ne peuvent pas trouver une solution dans la fourniture de moyens. Il est aussi douteux de penser que l’on peut compenser totalement le handicap par exemple uniquement par des moyens financiers ou alors à des coûts tels qu’il faudrait pénaliser toute la société.

Un autre point est que toutes ces théories n’adressent pas explicitement la problématique de la croissance. En effet, même les libéraux qui réfléchissent sur une société de répartition de biens limités ne se posent pas la question de l’impact sur l’environnement de la satisfaction des désirs des acteurs de la société. Cependant, c’est sans doute la théorie qui s’adapterait le plus facilement à cette prise en compte contrairement aux libertariens qui n’ont d’autres solutions pour satisfaire tout le monde qu’une croissance échevelée.

Ce billet n’est qu’une sorte de note de mi-parcours, et il y a beaucoup de points que je serais sans doute amenés à développer ou à corriger. N’hésitez pas à le critiquer ou à me demander des précisions. J’y répondrais à travers d’autres billets.

Lien intéressant :

Notes de lecture de « Les théories de la justice : une introduction »

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La puissance de la parole

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olivier_anthore on 7th avril 2009

De Gaulle Londres

Notre président est en train de faire une spectaculaire remontée dans les sondages ces derniers jours. Il doit ce succès intérieur à une attitude que beaucoup, dont moi-même, avait qualifié de rodomontade.

Mais apparemment son attitude, loin d’être désavoué, le G20 a fini par se rapprocher de beaucoup de ses positions. Les apparences sont parfois trompeuses mais est ce le cas ?

La mesure de ce sommet qu’a mis en exergue notre président, qui demandait une refonte du capitalisme, a été la publication de listes noire et grise des paradis fiscaux. C’est bien. Cela met la pression sur les pays au comportement le plus douteux et, rêvons, une fois ces cas réglés, devrait permettre de mettre la pression sur les autres moins douteux.

Premier bémol, comme le signalait Marielle de Sarnez au « téléphone sonne », ces listes existaient depuis belle lurette sans effrayer personne. Le G20 s’est contenté de les publier. Il est aussi inquiétant de se dire que partant d’une liste noire de quatre noms, il va falloir un nombre conséquent de crises pour que les trente-huit pays de la liste grise reviennent dans le droit chemin.

D’autres mesures, plus techniques, ont été aussi prises sur les normes comptables, sur la vente du stock d’or du FMI et sur l’augmentation des moyens de la Banque Mondiale pour la relance économique mondiale. Beaucoup de mesures qui partent dans beaucoup de directions différentes pour ne pas dire dans tous les sens.

Mais de refonte, point.

Alors ce G20 a-t-il servi à quelque chose ? Paradoxalement, je pense que oui mais pas à l’économie mondiale.

Tout d’abord il a permis à la France et à l’Allemagne de se rapprocher à nouveau. Par là, nos deux pays ont redémontrer à l’Europe cette leçon pourtant si simple que l’Union fait la force.

Ce sommet a aussi permit la résurgence d’une force : celle de la parole.

En période de crise, quand tout semble perdu, cette force réapparait pour changer le cours de l’Histoire. Churchill, de Gaule, Hitler même, en sont des exemples. Quand rien ne semble avoir de sens, les hommes ont besoins d’une parole qui recrée un sens et donne une direction.

Le G20 a permis à cette parole de revenir au premier plan. Est-ce à dire que la parole sarkozienne a sauvé le monde ? Poser la question c’est déjà y répondre.

En effet, il y avait une autre parole à ce sommet. Plus forte, mieux construite et, pour tout dire, plus impressionnante, celle de Barack Obama.

D’un certains point de vue je le regrette malgré mon admiration pour l’homme.

En effet, cette crise se doit d’être une chance pour l’Europe et je voudrais entendre une voix, une parole européenne capable de proposer une autre voie que l’américaine.

Mais cela demande une vision qui dépasse les recettes éculées des communicants et d’économistes passéistes. Cela demande un travail de fond avec des hommes choisis sur leurs compétences et pas sur leur servilité envers le prince.

Aujourd’hui l’Europe a besoin d’une voix et d’une voie. Je veux croire que l’élection à venir permettra de trouver et l’un et l’autre.

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Une éthique de la responsabilité

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olivier_anthore on 31st mars 2009

G20 Londres

La nouvelle est tombée des lèvres présidentielles américaines : sans effort sérieux le gouvernement américain n’injectera plus d’argent dans les plus grosses compagnies automobiles américaines.

Il semblerait que l’ère du trop gros pour échouer (too big to fail) est définitivement vécue. Mais alors que va-t-il venir ?

Les premiers signaux de fumées du G20 ne sont guère encourageant, nos dirigeants ne semblent pas encore tout à fait au même niveau d’analyse et pour beaucoup revenir sur le mode de fonctionnement actuel semble inconcevable.

Bien entendu, les rodomontades françaises laisse entendre que de ce sommet des changements vitaux doivent être décidé.

Cependant pour beaucoup, la table rase n’est pas évidente. Elle l’est d’autant moins que idéologiquement, cette crise est l’occasion pour beaucoup de promouvoir un retour en arrière, à avant les années 80, le retour à un état providence.

En histoire, les retours en arrière n’ont jamais fonctionné, il est donc compréhensible que beaucoup soit frileux pour cette expérience.

Il faut aussi se poser la question de ce qui a été l’échec de cet état providence et qui a justement permis cette « révolution » néoconservatrice.

A la fin des années 70, suite aux deux chocs pétroliers, une politique de relance par la consommation a donné lieu à une période dite de stagflation. Pour sortir de cette période, les néoconservateurs ont dépecés l’état en supprimant ses moyens d’actions via les baisses d’impôts.

En corollaire de ces méthodes venait aussi un discours sur la responsabilité des managers qui, vu les risques qu’ils prenaient, avaient le droit a des salaires mirobolant.

Nous constatons qu’en fait tout ceci n’était qu’une poudre aux yeux pour faire passer la pilule au bon peuple. En effet, ces hauts managers savaient qu’en cas d’échec, une confortable rémunération leur était garantie par les conseils d’administrations. De plus, ils savaient aussi que l’état serait toujours là pour prendre le relais. Et c’est d’ailleurs ce que les différends plans mis en place font peu ou prou.

Il vient un moment où il est important de rappeler qu’aucune liberté n’a de sens si elle n’est accompagnée par une éthique de la responsabilité.

Et c’est ce que Barack OBAMA est en train de rappeler à des dirigeants qui espéraient un peu trop que la dette public leur permettrait de passer outre ce qu’ils considèrent comme une difficulté passagère. Il leur impose un changement culturel impressionnant quitte à leur imposer une alliance avec FIAT.

Hans JONAS, qui a beaucoup réfléchis sur la responsabilité, disait « Agis de telle sorte qu’une humanité soit ». Malheureusement, il pensait aussi que la démocratie représentative ne pouvait agir avec cette maxime. Le président américain est sans doute en train de lui apporter un démenti flagrant.

Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de nous arrêter là. Il nous faut réfléchir dans chaque acte quotidien sur comment agir pour que cette humanité soit.

Beaucoup me répondront que grâce au principe de précaution nous avons une réponse pour agir dans ce sens. Je ne le crois pas.

Le fameux principe de précaution est un instrument de peur qui empêche tout débat car, par exemple, se dire être pour les OGM vaut quasiment pour une condamnation à empoisonnement de l’Humanité.

Une éthique de la responsabilité se doit d’affirmer que si des erreurs sont possibles, il faut en assumer les conséquences. Elle ne doit pas promouvoir l’inaction comme le seul avenir de l’Humanité.

Nous devons apprendre à échouer pour s’enrichir de l’échec et préparer les réussites de demain. Nous devons aussi apprendre à gérer nos erreurs car elles sont inévitables mais elles ne deviennent graves que quand on les ignore.

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La citadelle assiégée

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olivier_anthore on 30th mars 2009

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Imaginez une ville de 273 000 habitants défendue par plus de 25 000 hommes qui attend dans la crainte plus de 13 000 envahisseurs.

Quel spectacle digne d’une fresque épique ! Selon les points de vue de la caméra on peut imaginer les vaillants défenseurs face à des hordes sauvages ou, tout au contraire, de joyeux libérateurs venus faire tomber la sombre citadelle.

Cependant, tout ceci n’est pas un film. Cela arrive dans l’Est de la France, à la frontière avec l’Allemagne, dans la bonne ville de Strasbourg.

En laissant de coté les effectifs réguliers de la police nationale et les policiers municipaux, nous arrivons au chiffre impressionnant de quasiment un policier pour 10 habitants.

Il semblerait alors que Strasbourg devrait être la ville la plus sure de France mais en lisant cet article du Figaro, il est permit de penser le contraire.

De même, le G20 à venir à Londres devrait être tout aussi menacé et tout aussi protégé.

Bien sur ce n’est pas la première fois que cela arrive. La première, celle qui a marqué mondialement, est sans contestation la négociation de l’OMC en 1999 qui a donné lieu à la fameuse bataille de Seattle. Cela a continué lors aux tristement célèbres émeutes de Gênes en 2001.

Depuis, le  11 septembre, les diverses lois anti-terroristes et la focalisation sur le radicalisme islamique ont pu faire croire à la disparition du problème mais nous assistons depuis quelques mois au retour de la contestation radicale du système actuel.

Tout d’abord, résurgence des années 70, il y eut la volonté de l’Italie de solder ses comptes d’avec les membres du mouvement d’extrême-gauche. Il y eut aussi la libération des derniers membres vivant d’Action Directe. Et surtout, il y eut cette affaire tragico-comique de l’épicier de Tarnac : Julien Coupat.

Affaire tragique car rien n’est drôle lorsque l’on parle de la liberté d’un homme mais comique au vu du dégonflement de l’affaire au fur et à mesure du temps qui contraste étrangement à la foi du charbonnier de notre ministre de l’intérieur à propos de sa culpabilité.

Non, finalement, en vingt ans rien n’a changé sur ce front là. Tout parait bloqué. La contestation violente continue, s’installe, fait partie du paysage de ce genre de réunion sans que personne ne s’interroge.

Et pourtant. Pourtant nous vivons une crise que tout le monde nous décrit comme cataclysmique, les discours ne cessent de nous parler de refonder les règles du jeu, d’un monde qui ne sera plus jamais le même…

Il me vient parfois l’impression de deux mondes sourds l’un à l’autre, qui ne se comprennent plus, qui ne se parlent plus. Chacun renvoie l’autre à ses turpitudes, dictature de l’argent contre dictature du prolétariat. Comme une continuation vide de sens du 20ème siècle, ce fameux siècle qui est censé être mort lors de l’effondrement des tours.

Finalement, ce blocage semble les maintenir chacun bien en place : ils ne sont que les deux faces d’une même pièce. Si l’un venait à disparaitre, l’autre aurait du mal à perdurer.

Je souhaite pour ma part qu’ils disparaissent ensembles et avec le moins de casse possible. Il est devenu évident à tous lors de l’effondrement des économies planifiées que le marché était le meilleur outil possible. La crise actuelle nous a appris que le marché n’était pas parfait. Il ne peut pas être laissé sans régulation et, surtout, il ne convient pas à toutes les situations.

Dans ce siècle, d’autres citadelles seront à assiéger, d’autres à prendre mais qui auront peu à voir avec celles du 20ème siècle. Nous savons que nous devrons trouver à d’autres manières de produire, d’autres manières de vivre. Nous savons que, étrange retour en arrière, l’accès aux matières premières deviendra primordial et pas seulement pour l’énergie.

Il devient urgent de définir une troisième voie, qui comme les pays non-alignés du 20ème siècle, nous sorte de cette logique mortifère des blocs idéologiques. Car si, comme le disait Térence, rien de ce qui est humain ne m’est étranger  je sais aussi la leçon des siècles passés et de la manière dont sont traités ceux qui vivent dans les citadelles lorsqu’elles tombent.

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