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Une vue excentrée

Une vue excentrée

Regards de la périphérie

Sécurité routière et cadre de vie

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olivier_anthore on 5 juillet 2010

Il ne vous a pas échappé qu’à l’occasion de la mise en place du Cristolib, le débat sur les conditions de circulation et sur la sécurité routière à Créteil n’a pas, ou peu, été abordé.

Les principes d’urbanismes du Canton Ouest sont directement hérités des années 70. L’effet de ces principes est la création de grandes tranchées totalement dévouées aux voitures : RNIL 186, N19, avenue du général de Gaulle. Ce n’est pas une surprise si ces axes, propices aux vitesses excessives, sont aussi les axes les plus accidentogènes de notre commune, selon les statistiques départementales.

La mise en place de Cristolib devrait être l’occasion de remettre en cause cette domination sans partage de la chaussée par la voiture. En effet, si cela n’est pas fait, ce sont les piétons qui devront céder la place sur les trottoirs ce qui serait assez paradoxal.

Des solutions existent, mais la première condition semble être un meilleur dialogue entre le département et la ville. La mise en place de double-sens cyclable par la ville ou l’autorisation de la chaussée du TVM aux vélos n’auraient de sens que suite à une concertation des deux collectivités pour assurer la cohérence du plan de circulation.

L’exemple de la RNIL186 où, de part et d’autres, lycée, collège et lieu de culte sont situés sur les abords immédiats, montre à quel point il est urgent de trouver un moyen de diminuer la vitesse sur ce tronçon. La seule proposition de franchissement étant une passerelle trop éloignée et inadaptée à l’usage des riverains. Est-il besoin de préciser que cela empire si vous avez une mobilité réduite ?

Ceci est aggravé par le fait que cet axe sert d’itinéraire de délestage de l’A86 quand elle est saturée.

Mais toutes demandes se heurte au fait que, si la RNIL dépend du département, ses abords dépendent de la mairie.

Voilà un exemple de concertation concrète qui semble être de bon sens mais qui pour autant ne donne pas beaucoup de résultats visibles.

(éditorial publié dans la lettre cantonale du Canton Ouest Créteil de Juin)

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Les impôts repartent à la hausse

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olivier_anthore on 1 juin 2010

Je publie ici l’éditorial de la lettre que j’adresse aux électeurs de mon canton au mois de mai. Je publierai ainsi les éditoriaux de mes autres lettres au fur et à mesure de leurs publications.

Ce n’est point à ce que le peuple peut donner, qu’il faut mesurer les revenus publics ; mais à ce qu’il doit donner.

Montesquieu, « De l’esprit des lois »

Le débat budgétaire a été l’occasion de nous rendre compte de la difficulté pour la majorité municipale de sortir d’une logique d’autojustification de la hausse.

En effet, une meilleure gestion des charges générales aurait permis, sans rien enlever à la solidarité et aux services attendus par nos concitoyens, de geler pour une année supplémentaire la hausse des taux d’impositions communaux.
Face à ces arguments admis comme valides, la réponse a été qu’il était nécessaire d’augmenter les impôts sur les ménages aujourd’hui pour pouvoir augmenter les impôts sur les entreprises demain.
Cette réponse prêterait à sourire si la conséquence immédiate n’était de faire peser la contrainte de l’impôt en priorité sur ceux qui n’en peuvent plus. Ceux qui n’ont pas les moyens pour se faire conseiller, ceux qui ne sont pas assez riches pour bénéficier d’un bouclier qui ne protège que les plus forts.

En matière d’impôt, la justice est d’évaluer le montant de l’impôt non pas sur ce que le contribuable peut donner mais sur ce qu’il doit donner pour la nécessité commune. Vieille leçon malheureusement oubliée tant à droite qu’à gauche.

Tout ceci ne serait pas si grave si chaque niveau de ce millefeuille qu’est devenu l’État ne venait prendre sa part sans même s’inquiéter de ce qui est prélevé par les autres niveaux. Chacun renvoyant la responsabilité des augmentations aux autres se dédouanant de toute réflexion.
Il est temps, grand temps, que loin de réformes en trompe-l’oeil, loin des arguments de gestion cachant une indigence de projets politiques, que chacun fasse cet examen de conscience nécessaire de retourner à un État modeste et présent au service de tous.

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Radioscopie électorale

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olivier_anthore on 13 mai 2010

bulletin-dans-urne

Il y a des réformes qui paraissent n’être que technique et qui pourtant sont au cœur de l’expression démocratique. Je voudrais revenir sur un commentaire que j’ai fait sur un billet de mon ami Jérôme.

Il y remarquait que la politique actuelle sembler se résumer à « des gueules et des personnalités ».

C’est oublier que pour qu’elles existent il faut avant tout un système électoral qui le permette. Et de coté le système électoral Britannique est notoirement connu pour écraser toute alternative en ne laissant en lice que les deux plus gros partis. A tel point que certains voient les anglais comme les inventeurs du bipartisme.

Détail très significatif, la chambre britannique, mettant face à face la majorité et l’opposition,  ne laisse physiquement pas de place à une troisième voie.

Cependant, en cette période troublée, une alternative s’est faite jour avec les Démocrates Libéraux de Nick Clegg qui sont paradoxalement en recul à cause justement de ce mode de scrutin.

Pour gouverner des concessions ont été faites mais une concession essentielle a été faite justement par les conservateurs qui a été justement de modifier le mode de scrutin actuel au profit d’une dose de proportionnelle. Nous verrons dans le futur quelle dose pour quel effet mais d’ores et déjà je pense pouvoir affirmer que ce changement sera essentiel.

Pourtant en France, et ce depuis la troisième république, nous avons une méfiance viscérale de ce mode de scrutin. Certains le justifieront avec les mauvais souvenirs des législatives de 1986, d’autres en citant les exemples des systèmes Israélien et Belge.

Pour les élections de 1986, les mauvais souvenirs tiennent de deux ordres : la cohabitation et l’entrée du Front National au parlement. Pour ce qui est de la cohabitation, les deux suivantes ont montré que point n’était besoin de proportionnel et l’obstination des Français à voter localement à gauche et nationalement à droite montre à quel point seuls les politiques n’aiment guère la cohabitation. Pour l’entrée du Front National au parlement, je trouve toujours curieux cette manie de vouloir casser le thermomètre plutôt que de guérir la fièvre. Les dernières élections nous ont d’ailleurs montré à quel point cette volonté de nier institutionnellement l’existence de cet électorat ne menait nulle part.

Pour le cas Belge, je me contenterait de renvoyer à mon billet précédent sur la situation Belge où, à mon sens, le problème est moins électoral que moral. Le cas Israélien est lui bien plus complexe et je renverrai à l’excellent article de Ran Halévi « Israël : imbroglio démocratique, paix introuvable » publié dans le N° 158 de la revue Le Débat où il est dit que « l’Etat d’Israël représente […] un laboratoire vivant de la cohabitation, et à terme ruineuse, entre les bienfaits de sa vitalité démocratique et les nuisances de son régime électoral. » Cas sans doute le plus radical de l’application de la proportionnelle, Israël démontre surtout du danger de laisser des partis ayant une faible représentativité (le seuil est à 2%) être présent au parlement. Cependant, malgré les difficultés internes et externes, Israël est une démocratie qui fonctionne et c’est une leçon essentielle.

Tout ceci est à garder en mémoire car, dans le cadre de la réforme à venir, une nouvelle réforme du scrutin pour les élections s’annonce. Le thème de cette réforme est d’éliminer systématiquement les triangulaires. Curieuse réforme qui semble où la majorité semble vouloir recycler un système de bipartisme que sa terre d’élection semble vouloir remettre en cause. La cible désignée de cette réforme est le Front National, mais tous les autres partis en seront probablement les victimes collatérales.

Espérons que, fort du nombre de médecins élus députés, la majorité actuelle saura se ressaisir et se souviendra que de ne plus connaître la température ne guéris pas. Elle permet juste à la maladie de prospérer sans contrôle.

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Assistons à la chute bien poliment

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olivier_anthore on 9 mai 2010

assistons

Si vous n’avez jamais lu l’indispensable Manuel du savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis , l’actualité récente outre Quiévrain devrait vous amenez à le lire, tel qu’il convient de le faire avec tous les textes de Pierre Desproges, avec une gaieté grave ou avec une gravité gaie. Chacun de ses textes semblent en effet l’illustration de cette maxime d’Oscar Wilde : « sachez traiter sérieusement les choses légères et légèrement les choses sérieuses »

 

Le texte auquel je pense est précisément celui qui s’intitule : « Comment déclencher une guerre civile bien poliment » où vous pourrez trouver par exemple ce petit bijou de goujaterie élégante « Comment font les Bordelais pour être aussi laid alors que leurs femmes sont aussi girondes ? »

 

Tout en riant de ces phrases apparemment absurdes, peut être que comme moi vous vous mettrez à penser brutalement à ce qui a pu pousser la Belgique dans cette situation aussi absurde. Se retrouver à nouveau à se passer de gouvernement suite à une querelle linguistique qui nous échappe totalement.

 

Or donc, la décomposition de l’état Belge s’accentue. Décomposition favorisée semble t’il par le fait que les Belges identifient de moins en moins l’utilité de l’état Belge car de plus en plus l’Europe et les gouvernements locaux remplissent les missions anciennement assurées par l’état fédéral.

 

Il est probable que si un référendum avait lieu aujourd’hui, le rattachement de la Wallonie à la France, de la partie germanophone à l’Allemagne et l’indépendance de la Flandre feraient la course en tête. Après tout, après avoir défendu l’indépendance du Kosovo contre la Serbie, nous ne devrions pas trouver à y redire au nom du sacro-saint principe des peuples à disposer d’eux même.

 

C’est là où la lecture de Desproges amène à réfléchir sur cette notion qui est finalement tout à fait arbitraire. Qu’est ce qu’un peuple finalement ?

 

Le plus simple est de dire qu’un peuple c’est une langue avant tout. En effet, la France c’est le peuple Français parlant le français certes mais aussi le breton, le corse, le basque. Y a t’il un peuple français ou plusieurs peuples français ? Voilà un débat qui a fait beaucoup coulé d’encre chez nous. Il a aussi réveillé chez nous des craintes et avivé des divisions que nous voudrions tant abolir.

 

Le cas des flamands belges est assez significatif. En tant que flamands ils parlaient la même langue que les néerlandais ce qui ne les a pas empêché de faire sécession lors de l’indépendance et de ne pas envisager de retourner dans le giron néerlandophone en se séparant de la Wallonie.

 

La langue n’est peut être pas finalement un bon indicateur de ce qu’est un peuple.

 

Mon intuition est qu’un peuple n’existe que lorsqu’il a conscience de lui-même et d’une mission commune et l’exemple de la France de ce point de vue est assez significatif.

 

Ce qui est drôle chez Desproges, c’est l’idée que nous pourrions nous battre contre les Bourguignons ou les Bordelais sous le prétexte d’une différence qui ne nous apparaît jamais nettement. Pourtant comme le note Michel Serres dans son article « Culture générique » du N° 145 de la revue le débat (un grand merci à la bibliothécaire qui me l’a déterré de la réserve municipale) les « cultures premières » de la France sont des cultures régionales, territoriales dont il est issu. Elles n’auraient pas trouvé étranges de se méfier voir de se défendre contre ces cultures allogènes et potentiellement dangereuse comme le démontrèrent par exemples les révoltes chouannes.

 

La culture française, sa visée universaliste, a permis d’y mettre une certaine harmonie toujours plus ou moins contestée mais globalement acceptée comme un acquis positif sauf par quelques extrémistes. Cependant, comme le remarque toujours Michel Serres cette culture deuxième n’a pas su éviter pour autant les boucheries des deux guerres mondiales.

 

Contrairement à la France, la Belgique ne semble pas avoir réussi à mettre en place cette culture deuxième peut être parce que personne n’a su en faire la synthèse. De ce point de vue le bilinguisme a sans doute joué un grand rôle que la France a pu éviter par l’imposition du parlé François au détriment des autres langues et des variantes de cette langue. Et le fait que, les journaux flamands ne titrent que sur les médailles flamandes aux jeux olympiques montre à quel point il n’y a plus cette conscience d’une communauté de destin.

 

Je crois surtout que ce qui a manqué à la Belgique ça a été de grands hommes. Hommes d’états mais aussi artistes capables de donner aux Belges une conscience d’eux-mêmes et de leur devoir vis à vis de l’Europe. Et l’envie de boycotter les élections montre à quel point les Belges ne croient plus à leur système politique.

 

Car quand vous regardez du coté de Bruxelles, vous regardez l’Europe. La Belgique en est le siège mais il est aussi le prototype de ce que pourrait être la communauté européenne déchirée par des égoïsmes locaux.

 

Cela fait des années que les histoires belges ne me font plus rire mais celle là me donne parfois envie de pleurer.

 

Liens intéressants :

Des extraits du manuel de savoir-vivre de Desproges

Téléchargement (payant) de l’article de Michel Serres

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 politique, europe, belgique

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Mémoires

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olivier_anthore on 25 avril 2010

Le 24 avril 2010 était un jour de mémoire. C’est la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation. Comme chaque année, se sont réunis pour se souvenir anciens combattants, survivants combattants et civils de ce qui restera l’acmé du suicide de la civilisation européenne célébrée par Stefan Zweig dans « Le Monde d’Hier ». Depuis mon enfance j’assiste à ces commémorations qui se passent au pied de mon immeuble. Moment étrange où un passé barbare remonte à la surface d’un quotidien si pacifié.

Le discours prononcé à cette occasion rappela le courage et la nécessité pour ceux qui avaient choisi le camp de l’humanité de se battre sans faiblir contre ceux qui avaient choisi le camp de l’inhumanité. Paroles qui faisaient échos aux inscriptions du monument, citations de poète et d’écrivains fidèles à cette résistance à l’innommable. Tout ici est symbole, cette terre éclatée de Jean Cardot qui porte ces messages du passé au cœur d’une ville moderne. Trait d’union entre ce qui fut et ce qui sera.

En assistant à cette cérémonie, en écoutant le chant des marais et celui des partisans, en regardant ceux en lesquels la flamme de la vie avait refusé de s’éteindre et qui restait témoigner, on ne pouvait que se demander : quelle leçon cette mémoire nous enseigne t’elle ?

Depuis Hannah Arendt, nous savons qu’il y a une banalité du mal, que rester humain demande un effort incessant. Effort de mémoire mais aussi de réflexion pour ne plus rendre possible les conditions d’un tel naufrage de la raison.

C’est cet élan qu’avait su insuffler le traité de Rome et qui malgré les vicissitudes nous a doté d’institutions communes, d’un parlement et même d’une monnaie. Toutes choses précieuses pour assurer la paix et nous protéger de la barbarie.

Car n’oublions pas que ce qui a rendu possible les naufrages Italiens et Allemands qui nous ont entraînés à leur suite sont autant les égoïsmes nationaux que la volonté de rechercher des coupables avant des solutions.

Si aujourd’hui est un jour de tristesse, pour éviter qu’il ne soit qu’une simple réunion de commémoration mais une occasion de donner du fruit pour nous et nos enfants, nous devrions réfléchir à deux fois sur le chemin que prends l’Europe aujourd’hui et le repli insidieux de chacun dans son pré carré.

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Lettre Texane

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olivier_anthore on 25 mars 2010

Au moment où j’écris ces mots Hank Skinner est encore vivant. Son histoire est hallucinante dans une démocratie car, pour endosser la faute d’un crime, un coupable a été désigné. Qu’il soit l’auteur ou non de ce crime importe peu : il a été désigné comme coupable et la justice de son pays l’a condamné à mort.

S’il vous faut une preuve de cette affirmation qui peut paraitre choquante, elle vient d’être apportée par la cour suprême des États-Unis trois quart d’heure avant l’heure prévue de son exécution. En accordant un sursis pour vérifier la recevabilité comme preuve d’un cheveu trouvé sur le lieu du crime, elle considère que ce qui, en bonne logique, aurait du être considéré comme un élément nécessaire à la manifestation complète de la vérité a été écarté de l’enquête.

Cela montre aussi qu’il ne peut y avoir de bonne justice là où il y a la peine de mort. C’est la seule peine qui ne peut être révisée, avec elle, il ne peut y avoir d’erreur mais uniquement des fautes.

En France, où le fonctionnement de notre justice peut être tout autant critiqué, nous échappons à cette faute grâce à cette loi Badinter qui reste un grand moment de notre république. Pour autant, à la lumière de la réforme à venir de notre justice, nous devrions regarder attentivement ce type d’affaire.

En effet, sans détenir la vérité, nous pouvons faire une hypothèse légitime sur l’innocence de M. Skinner. Quel mécanisme peut ainsi entrainer un homme à être désigné coupable en écartant systématiquement toute hypothèse alternative ?

Au Texas, si le parquet est indépendant, il ne mène que l’enquête qu’à charge avec l’aide de la police locale. Or, cette police est très loin de porter M. Skinner dans son cœur. Cela peut expliquer des négligences dans la manière de trouver des arguments à décharge.

Face au parquet, l’accusé doit avec l’aide de ses avocats trouver les arguments et les preuves pour défendre sa cause.

Lutte qui peut être extrêmement inégale selon les moyens dont chaque camp peut disposer. De quoi mettre en doute la capacité d’un juge et d’un jury pour trier le bon grain de l’ivraie si, par exemple, on ne leur présente que des preuves à charges et que l’accusé est incapable de réunir les preuves à décharge.

Cette organisation est celle vers laquelle la justice française risque d’être entrainée. Avec la différence de taille que le procureur n’aura pas l’indépendance dont les procureurs américains peuvent se targuer.

Ne nous trompons pas de combat, il s’agit de la vie d’un homme condamné à mort sans avoir eu le droit à un procès équitable. Mais s’élever contre la condamnation d’Hank Skinner, c’est aussi lutter pour la liberté de tous : un peuple qui accepte une condamnation dans ses conditions à plus à craindre de la justice qu’à en espérer. Que ce soit au Texas ou à Outreau.

Liens intéressants :

Site officiel d’Hank Skinner

Portrait d’Hank Skinner sur le site abolition.fr

Sursis pour Skinner, euphorie devant la prison de Huntsville (LCI)

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Les gratte ciel ne montent pas jusqu’au ciel

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olivier_anthore on 25 janvier 2010

argent

En ce moment le landerneau médiatique bruis des rumeurs du « lâchage » éventuel de M. Proglio par le gouvernement. Outre que si lâchage il y a il ne s’agirait en fait d’arrêter que ce qui apparait comme insoutenable pour l’opinion publique, on peut se poser beaucoup de questions sur la manière dont toute cette affaire se déroule et les messages que cela envoi.

Car enfin, ce Monsieur très honorable n’est pas un voleur de grand chemin. Sa rémunération chez Veolia, il ne l’a pas fixé mais elle a été votée par un conseil d’administration. Sa nomination à la tête d’EDF a été négociée avec un gouvernement qui était à la fois pleinement conscient de sa double casquette et de sa rémunération. Et enfin, cerise sur le gâteau de la démocratie représentative, ce monsieur s’est aussi expliqué de sa situation devant les commissions ad hoc des deux assemblées.

Mais las ! Le peuple ronchonne, le peuple grogne et le fait savoir par tous les moyens. Cela gêne et sous la contrainte électorale, devant la connerie générale comme le dit M. Santini avec cette élégance qui le caractérise, un geste est fait. Geste très symbolique cependant car portant sur quelques 400 mille euros et préservant la retraite chapeau du sieur portant sur un montant de 13 millions d’euros. Comme il le dit si bien lui-même, dans cette période difficile pour beaucoup on peut comprendre que cela choque.

Ce qui est intéressant est d’analyser les arguments qui ont pu être donné pour justifier ces rémunérations pharaoniques. Elles sont de deux ordres, la première la comparaison et la deuxième la menace.

La comparaison tout d’abord. Il s’agit de minimiser les gains de ces messieurs, les femmes étant pour le moment écartées de ce milieu très fermé, en les comparant à ceux des artistes et des sportifs. C’est oublier que dans ces domaines règne en seul maitre le talent. Une baisse de forme créatrice, une bête blessure et le héros d’hier descend irrémédiablement aux enfers de l’oubli. Pour eux ni golden parachute ni retraite chapeau. Un artiste qui a connu son heure de gloire n’a très souvent pour se refaire que le vague espoir d’un retour de nostalgie. Un sportif blessé qu’une reconversion dans l’encadrement sportif . Et encore, ce n’est pas à la portée de tous.

La menace ensuite est de voir ces gens absolument unique fuir à l’étranger pour obtenir des rémunérations digne d’eux. Ma première remarque est qu’il est étonnant qu’aussi peu de ces génies ne nous a été déjà débauchés par des sociétés américaines qui savent si bien valoriser ces talents. Faut-il y voir une nouvelle marque de l’anti-France si virulente outre-Atlantique ? Je remarque aussi le très petit nombre de femme. Faut-il se résoudre à admettre que la qualité qui fait de vous un « super dirigeant » n’est majoritairement possédée que par le sexe fort ?

De mauvaises langues pourraient s’imaginer que ces postes ne s’obtiennent finalement que par cooptation au sein d’un cercle très fermé de gens issus des mêmes milieux. Mais foin de basses polémiques, admettons qu’il existe cette caste essentiellement masculine de gens particulièrement doué capable de faire gagner leur entreprise.

La question se pose alors de savoir comment rémunérer justement des talents aussi rares. Car aussi démesurée que peut sembler la rémunération d’un artiste ou d’un sportif, je peux constater l’efficacité de son travail tous les jours. Je peux douter des qualités artistiques d’un Johnny Halliday, mais puis-je contester sa capacité à émouvoir des foules par la seule force de son aura ? Je peux ne pas aimer le football mais puis-je contester les performances d’un Nicolas Anelka ?

Mais, me direz vous, il suffit de regarder les performances des entreprises que ces gens dirigent ! Elles parlent d’elles-mêmes. Oui, hélas. Comme le remarque Martin Hirsch, les entreprises qui ont connu la meilleure performance boursière sont celles dont les patrons sont les moins bien payés.

Le monde continue de tourner mais après nous avoir promis durant toute l’année 2009 que le capitalisme allait changer, il serait peut être temps de commencer à le faire changer. Et pourquoi pas en fixant une règle limitant les revenus ? Les gratte ciel eux mêmes ne montent pas jusqu’au ciel.

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Liberté, Liberté chérie

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olivier_anthore on 12 novembre 2009

lib_nums

Pour ceux qui ont assisté l’année dernière aux universités populaires du Mouvement Démocrate, le nom de Paul Mathias et son livre sur les libertés numériques ne doivent pas être totalement inconnus.

La thèse de départ de ce livre est assez dérangeante et, rien que pour elle, ce livre mérite d’être lu. En effet, Paul Mathias en bon philosophe s’interroge sur la liberté apparente que semble offrir Internet en analysant les conditions de cette liberté.
Ce qu’il démontre en analysant la construction de l’Internet est que cette liberté est pour le moins relative car Internet s’est construit au fil des ans par le biais de choix plus autoritaires de quelques uns que technique et encore moins par des choix démocratique de tous les utilisateurs.

Bien sur, ces constructeurs de l’Internet n’étaient pas des despotes malfaisants, heureusement d’ailleurs, mais cette analyse écorne singulièrement l’idée d’un Internet nouvelle frontière qui donnerait à tous une liberté inconnue jusqu’alors.

Il montre assez bien selon moi que s’il existe bien une certaine liberté sur le net, cette liberté est relative et fragile. Ce qui peut expliquer la virulence de certains quand l’apparente neutralité du net est remise en cause.

Selon certains, l’apparition du net et de l’ordre d’une quatrième révolution de notre perception de la réalité. Après Galilée, Darwin et Freud, la numérisation de la vie, dont Internet n’est qu’un prodrome, va engendrer un changement radical de notre perception du réel. Comme j’avais essayé de le formaliser dans un billet précédent, le virtuel n’existe pas car tout simplement il est une partie de notre conscience du réel.

A mon sens, ce livre n’est par parfait car l’usage intensif d’un langage technique philosophique peut s’avérer gênant parfois pour bien saisir les subtilités du raisonnement.
Sur la fin j’ai eu l’impression que l’auteur se perdait un peu dans son analyse mais pour autant la question de notre liberté réelle sur Internet et bientôt sur l’Internet des objets est posée.

Ce débat là doit être ouvert de toute urgence.

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Ceux qui traversent l’eau

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olivier_anthore on 10 novembre 2009

9395

Nous venons, en grandes pompes, de célébrer les 20 ans de la chute du mur de Berlin, et notre grand président, ou M. Guaino, n’a pas manqué l’occasion de signaler qu’il restait des murs à faire tomber à travers le monde.

Beaucoup, à cette occasion ont pensé au mur qu’Israël érigeait pour se séparer de la la Palestine. D’autres, peut être, auront pensé au mur de séparation entre catholique et protestant en Irlande du Nord.

Mais combien ont pensé à ce mur quasi-invisible et bien plus meurtrier que le mur de Berlin qui entoure l’Europe ? Face au 300 morts du mur de la honte (1 135 selon certaines sources) pendant toute son existence que valent les plus de 900 morts rien qu’en Espagne en 2007, de la forteresse Europe ?

Je me souviens d’une conversation, avec un ami américain datant de 2006, alors que la France et les Etats Unis prenaient parallélement des décisions concernant l’immigration. A l’époque cet ami me disait : « Oui, je suis pour que tous ceux qui le veulent viennent aux Etats Unis et y travaillent et s’y construisent une meilleure vie pour eux même mais ils doivent être tenus aux même règles que ceux qui y ont toujours vécu sinon c’est injuste. C’est le plus gros problème avec ça, la drogue ou la porte ouverte aux terroristes c’est secondaire et ne laisse pas GW te dire autre chose. Les taxes c’est tout ce qu’il veut. »

Le point de vue français lui est de considéré que l’immigré vient forcément profiter de notre système et ne peut qu’occasionnellement apporter au pays d’accueil. Cette vision a commencé à être exposé par Michel Rocard avec son tristement célèbre : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde » dont le complément trop souvent oublié « , mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part.» ne corrige qu’à peine l’utilisation qui en a été faite.

Cependant, il serait injuste de penser que cette mentalité est propre à la France, de nombreux pays européen ont la même attitude vis à vis de l’immigration. En effet, dans notre construction et de par notre histoire, chaque pays européen est fermement convaincu qu’il est composé de population qui ont toujours vécu dans ses frontières. Les invasions barbares et les mouvements de populations qui ont jalonné l’histoire européenne ne semblent réveiller aucun souvenir. Qui aime d’ailleurs se rappeler ces périodes rarement heureuses ?

L’autre point, c’est que nous avons basé toute notre société sur un système protégeant le citoyen et lui offrant une qualité de vie et un confort rarement égalé. Seulement faute d’avoir su le faire évoluer, il se trouve maintenant en quasi faillite et payé à crédit. N’est-il pas plus facile de penser que l’étranger est le problème plutôt que notre propre apathie ?

Aux Etats Unis, pays ou l’immense majorité a conscience d’être venu d’ailleurs pour profiter de ce droit au bonheur que garanti la constitution ce raisonnement n’a presque pas lieu d’être. Il serait angélique de croire qu’il est inexistant et qu’il n’y a pas son influence mais les régularisations régulières des clandestins illustre que cette position n’est pas majoritaire aux Etats Unis.

Même si nous européens avons souvent du mal à l’admettre, les Etats Unis nous donne une leçon à leur manière. L’étranger, si on lui laisse sa chance et s’il accepte les régles du pays est avant tout une chance pour ce pays.

Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne.

Lien intéressant :

Un retour de Michel Rocard sur l’exploitation de sa citation

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Un débat pour la galerie : La Poste

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olivier_anthore on 3 novembre 2009

la20poste20logo20reforme20statut

Pour illustrer le propos de mon billet précédent, et en montrer l’implication, je souhaiterais prendre un exemple dans l’actualité.

Le débat sur le changement de statut de la poste a commencé au Sénat. Ce débat, se place dans un contexte où la gauche, après avoir sinon approuvé du moins laissé faire toutes les privatisations, a décidé de s’opposer de manière frontale à se changement de statut.

Le débat est, à mon sens caractéristique car nous avons d’un coté une droite « pragmatique » qui explique qu’il n’y a pas d’autres choix possible et d’un autre coté une gauche qui nous explique qu’une entreprise de droit privée ne peut rendre une mission de service public.

De part et d’autre, ce débat est d’une rare hypocrisie pour les deux camps mais reconnaissons à l’UMP ce mérite, le seul, de la cohérence. Après nous avoir expliqué en long et en large que seule l’entreprise privée avait le bon modèle pour assurer l’efficacité de l’Etat, il aurait été incompréhensible qu’il ne l’applique pas à la Poste. Cependant, l’argument selon lequel c’est sous pression de Bruxelles que ce changement de statut est nécessaire ne tient pas. Si la Poste était restée franco-française, Bruxelles n’aurait rien trouvé à redire au statut de la Poste.

De l’autre coté, la gauche navigue dans une sorte de logorrhée mélangeant allégrement statu de l’entreprise et service rendu aux citoyens. En effet, la Poste n’a pas attendu son changement de statu pour fermer des bureaux de Poste jugés peu rentable, ni pour filialiser certaines de ses activités et remplacer ainsi à peu de frais les fonctionnaires par des salariés de droits privés taillables et corvéables à merci. Les salariés de Médiapost, filiale du groupe La Poste, de Saint Laurent du Var peuvent en témoigner.

Comme on le voit, tout ceci est un faux débat et, pour vous en convaincre, j’appellerai un pape de l’organisation des entreprises, Henri Mintzberg, qui face au tenant du tout public et du tout privé répondait « Peste soit sur vos deux maisons ».

En fait, le vrai débat, car il en existe un, serait de se poser les questions sur ce que les citoyens attendent de la Poste et du prix qu’ils sont prêt à payer pour cela. Mais ce débat est soigneusement évité car le citoyen en France n’a pas décider de ce qui est bon pour lui mais à accepter ce qu’on lui propose.

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