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Une vue excentrée

Regards de la périphérie

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Culture atomique

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olivier_anthore on 15th avril 2009

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Parmi les gourmandises dont j’abuse sans modérations, s’il en est une que je recommande à tous c’est bien la lecture de la revue « Le Débat ».

Dans celle de ce début d’année, vous trouverez une série de textes assez courts qui se répondent autour du livre de François Jullien « De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre les culture ».

Ces textes parlent de beaucoup de choses de manières très intelligentes et je n’ai guère les moyens d’y ajouter quelque chose mais il y a quand même un point qu’il me semble intéressant de développer.

En effet, François Jullien apporte un distinguo essentiel entre l’universel et l’uniforme. En clair, ce n’est pas parce qu’Harry Potter est disponible partout dans le monde que c’est un texte universel. Cela veut juste dire que l’industrie culturelle a tendance à vouloir uniformiser les goûts et les cultures.

Comment ne pas lui donner raison quand on voit l’impact qu’a pu avoir la télévision sur nos habitudes et qu’elle continue d’avoir aux îles Fidji par exemple.

Cependant, j’aimerais apporter un certains nombre de bémol sur cette vision d’une uniformisation grandissante.

Une première réflexion vient de l’incroyable popularité de Winnie l’ourson dans la culture populaire polonaise. Le livre Winnie L’Ourson a été élu par les lecteurs de la revue « Kanon na koniec wieku » en 1999 parmi les 25 livres les plus importants du XXème siècle. Contrairement à ce que pourrait faire croire une analyse rapide, il ne s’agit pas là d’une soumission à la culture anglo-saxonne car des auteurs comme Boulgakov, Camus et Eco, entre autres, y tiennent leurs places. Non, tout simplement ce texte a été assimilé, les polonais se sont approprié ce héros, ils l’ont naturalisé polonais si bien que pour eux il s’agit d’un héros plus polonais que Britannique.

Umberto Eco affirmait dans sa préface de « Le nom de la rose » : « l’auteur devrait mourir après avoir écrits pour ne pas gêner le cheminement du texte ». En effet, un texte une fois donné à lire appartient à celui qui le lit, pas à celui qui l’a écrit. De même donner à lire un texte de n’importe quelle culture à des représentant d’une autre culture risque fort de réserver quelques surprises. Il y a finalement peu de moyen de savoir par avance ce qui va en être retenu et comment le texte sera effectivement assimilé.

Une autre réflexion est que la tendance actuelle de la technologie, loin de favoriser une uniformisation, favorise au contraire, à travers les outils d’hyper personnalisation, une atomisation de la culture. En effet, nous pouvons définir de plus en plus finement, de plus en plus particulièrement nos goûts, nos attentes. Les arguments d’autorités sont de plus en plus discrédités. Qui parmi vous lis une critique cinématographique d’un expert certifié avant d’aller voir un film ? Qui demande son avis à son entourage immédiat ou à son réseau social ?

S’il y a bien une uniformisation, elle ne se fait pas par une conspiration industrielle mais tout simplement par une dévalorisation du jugement des experts au profit de la « sagesse de la foule ». Ce qui fait la force de cette sagesse c’est qu’elle nous considère tel que nous sommes, en tenant compte de notre spécificité individuelle et pas tel que nous devrions être en tenant compte du standard culturel auquel nous appartenons.

Je devrais dire auquel nous sommes censés appartenir car après tout cette appartenance se devrait d’être explicite et non pas implicite comme c’est le cas très souvent. Il fut un temps où il existait des livres qu’il fallait avoir lus, des films qu’il fallait avoir vus, des musiques qu’il fallait avoir écoutées. Cet ensemble de « must » définissait un standard culturel, une culture « classique » qui, régulièrement, était renouvelée une culture classique nouvelle remplaçant une culture classique ancienne. Ce temps semble maintenant révolu et, paradoxalement, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.

En effet, à quoi sers cet hyper-choix si pour nous construire nous n’avons que les conseils de gens tout aussi perdu que nous ? N’est-ce pas l’aveugle qui guide l’aveugle ? Ne sommes nous pas passé d’une construction culturelle verticale, presque dictatoriale, à une absence totale de construction ? Je crains pour ma part que ce que François Jullien prends pour de l’uniformisation ne soit finalement qu’une bouillie informe et grise.

Lien intéressant : interview de François Jullien par Philomag

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Le management Voyage au centre des organisations

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olivier_anthore on 8th avril 2009

Le management

Pourquoi lire un livre sur le management vieux de 10 ans ?

Tout d’abord il faut sortir du titre : ce livre ne vous apprendra pas comment devenir le nouveau Steve Jobs ou le remplaçant de Carlos Ghosn. Henry Mintzberg est un spécialiste des organisations et c’est bien des organisations dont il est question dans ce livre.

La première partie de ce livre s’attache effectivement à regarder les méthodes de management et montre à quels points la volonté de rationalisé ces méthodes fini par aboutir à des méthodes déshumanisées et inefficaces sur le terrain. Le titre du dernier chapitre de cette partie en dis d’ailleurs long sur son propos : Former des managers et non des diplômés de MBA. J’ai trouvé cette partie pleine de bon sens et par certains coté jubilatoire car elle rappelle que l’humain n’est pas un matériau neutre et que manager vient du mot français ménager.

La deuxième partie est plus un exposé de classification des différents types d’organisations et de la manière de les recombiner entre eux afin de décrire et de comprendre le fonctionnement des organisations. Cette partie est utile pour comprendre les raisonnements de Mintzberg mais j’avoue que c’est la partie la plus aride de l’ouvrage. J’ai personnellement eu beaucoup de mal à arriver au bout de cette partie.

La troisième et dernière partie de cet ouvrage justifie à elle seule la lecture de ce livre à mon sens. Cette partie est sans doute la plus politique est permet de comprendre beaucoup de choses sur les causes objectives qui ont permis la crise actuelle. L’attaque en règle de Mintzberg sur le management superficiel qui oublie la profondeur des choses pour ne se baser que sur des collections de chiffres sans substances sonne comme un cri d’alarme qui n’a pas été écouté à temps. Mintzberg reconnaît qu’il n’a pas de réponse simple et toute faite mais par contre il propose une démarche mesurée et n’hésite pas à renvoyer dos à dos ultra-libéraux (Milton Friedman en tête) et tenant de l’économie planifiée avec un « Peste soit sur vos deux maisons » bien senti.

Pour lui le problème n’est pas la propriété des organisations : la nationalisation n’est ni un problème ni une solution. Par contre le souci majeur reste comment faire entrer la démocratie dans les organisations quand elles deviennent trop grosses.

Un problème d’actualité quand on voit des milliards injectés dans des entreprises trop grosses devenues incontrôlables même par leurs propres managers.

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