Les impôts repartent à la hausse
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olivier_anthore on 1 juin 2010
Je publie ici l’éditorial de la lettre que j’adresse aux électeurs de mon canton au mois de mai. Je publierai ainsi les éditoriaux de mes autres lettres au fur et à mesure de leurs publications.
Ce n’est point à ce que le peuple peut donner, qu’il faut mesurer les revenus publics ; mais à ce qu’il doit donner.
Montesquieu, « De l’esprit des lois »
Le débat budgétaire a été l’occasion de nous rendre compte de la difficulté pour la majorité municipale de sortir d’une logique d’autojustification de la hausse.
En effet, une meilleure gestion des charges générales aurait permis, sans rien enlever à la solidarité et aux services attendus par nos concitoyens, de geler pour une année supplémentaire la hausse des taux d’impositions communaux.
Face à ces arguments admis comme valides, la réponse a été qu’il était nécessaire d’augmenter les impôts sur les ménages aujourd’hui pour pouvoir augmenter les impôts sur les entreprises demain.
Cette réponse prêterait à sourire si la conséquence immédiate n’était de faire peser la contrainte de l’impôt en priorité sur ceux qui n’en peuvent plus. Ceux qui n’ont pas les moyens pour se faire conseiller, ceux qui ne sont pas assez riches pour bénéficier d’un bouclier qui ne protège que les plus forts.
En matière d’impôt, la justice est d’évaluer le montant de l’impôt non pas sur ce que le contribuable peut donner mais sur ce qu’il doit donner pour la nécessité commune. Vieille leçon malheureusement oubliée tant à droite qu’à gauche.
Tout ceci ne serait pas si grave si chaque niveau de ce millefeuille qu’est devenu l’État ne venait prendre sa part sans même s’inquiéter de ce qui est prélevé par les autres niveaux. Chacun renvoyant la responsabilité des augmentations aux autres se dédouanant de toute réflexion.
Il est temps, grand temps, que loin de réformes en trompe-l’oeil, loin des arguments de gestion cachant une indigence de projets politiques, que chacun fasse cet examen de conscience nécessaire de retourner à un État modeste et présent au service de tous.
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juin 1st, 2010 at 20:30
Il ne faut pas non plus oublier que l’impôt est nécessaire au groupe et qu’il nous en coute, à tous, moins cher de mettre au « pot commun » plutôt que de se débrouiller seul …
Mamouchka.
juin 1st, 2010 at 22:13
Plus généralement, l’impôt ne sert pas que l’intérêt égoïste mais aussi à la préservation des biens communs.
Ce qui est plus choquant en l’occurrence c’est une augmentation de l’impôt qui ne repose sur aucun besoin concret.
En fait, l’explication serait un effet pervers de l’intercommunalité qui ferait que, pour permettre aux autres communes d’augmenter les impôts locaux, il faille augmenter les impôts sur les entreprises l’année prochaine.
Il aurait été dans ce cas plus logique de réfléchir à une mutualisation de service au niveau de l’intercommunalité mais, préservation des baronnies locales, ce n’est pas ce qui a été envisagé.
Un beau cas d’école du dysfonctionnement des collectivités locales non ?
juin 4th, 2010 at 11:14
Baronie et intercommunalité : les limites du système!
Reste la vigilance des citoyens ! Mais en ces temps difficiles, la majorité des gens reste accablée, sans esprit critique nienvie de résistance ou rébélion.
A croire qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent ?!
Mamouchka.