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olivier_anthore on 25th juillet 2009
Comme on ne peut pas passer sa vie à colorier des livres, je suis heureux d’écrire que j’en ai lu un. Et un livre de philospohie en plus.
Très souvent en France on résume la philosophie a un questionnement qui tourne autour des sujets du bac. C’est essentiellement des questions sur la science, l’art, la liberté. Sujets important mais pour autant les domaines qu’aborde la philosophie sont beaucoup plus nombreux.
Ce livre est une excellente introduction à un sujet méconnu en France que sont les théories de la justice. Dissipons tout de suite un malentendu : ce livre n’explique pas les théories judiciaire mais expose les différentes théories pour établir une société plus juste.
Will Kymlicka passe en revue les différentes théories en commençant par un grand penseur libéral qu’est John Rawls. Philosophe tellement imposant que quasiment toutes les théories de la justice se sont référé à sa pensée pour la reprendre ou s’y opposer.
Ce que j’ai trouvé passionnant dans ce livre c’est la description détaillée mais avec un véritable souci pédagogique de chaque théorie pour en montrer les tenants et les aboutissants. Kymlicka n’hésite pas à montrer les forces et les faiblesses de chacune de ces théories.
Il met de la clarté et de la distinction là où, surtout en France, on utilise les mots pour obscurcir le discours et rendre incompréhensible les choix politiques.
Car, à mon sens il s’agit là d’un livre à mettre entre toutes les mains des citoyens fatigué d’une vision simpliste dans laquelle on veut les faire entrer bon gré mal gré. Des citoyens qui veulent comprendre où sont les clivages politiques qui peuvent opposer libéraux et libertariens, qui veulent comprendre ce qu’est une société juste au sens marxiste et communautariens, qui veulent comprendre ce que la pensée féministes remet en cause dans l’organisation de la société actuelle.
Bien entendu ce livre n’est pas parfait. Je noterai deux points pour ma part : un point de vue clairement appuyé sur l’expérience américaines (en particulier pour le chapitre sur le féminisme) et une impasse totale sur l’impact de la crise environnementale sur une société juste.
A lire donc de toute urgence mais en étant conscient que, comme le titre l’indique, cet ouvrage n’est qu’une introduction.
Article intéressant :
Une synthése de la lecture de ce livre par Alain Boyer sur le site Philosophie politique
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olivier_anthore on 13th juillet 2009
Dans le cadre de la biennale de Venise l’année dernière, un concours avait été lancé pour des projets sur la ville de demain.
Beaucoup de projets pouvaient retenir l’attention, pour ma part j’en ai retenu un : Beautiful EveryVille.
Je me suis permis d’en faire une traduction très libre que je vous livre ci-dessous :
« L’urbanisme à EveryVille (au traditionnel du terme) a échoué.
L’urbanisme traditionnel se compose d’un réseau complexe et des interactions entre l’activité et le lieu. La cohérence de ces deux facteurs a façonné notre pré-connaissance de l’urbanité au fil des générations, même si cette cohérence n’était pas sensible pas au cours du dernier millénaire. Dans les aménagements urbains, comme EveryVille, cette façon «issue du passé» de percevoir l’urbanité échoue car ces lieux ne sont plus déterminés par cette association entre l’activité et le lieu. Ici, le lieu est maintenant associée avec le temps. Ces caractéristiques de l’évolution urbaine contemporaine doivent être prises en compte et être mise à profit.
En ce qui concerne EveryVille, un moyen de toucher l’attention des populations de la ville doit être trouvé. Ce projet offre différentes actions pour EveryVille qui aideront à créer une identité urbaine, sans reproduire les éléments traditionnels de l’urbanisme. EveryVille a pris conscience de ses propres spécificités. Les éléments typique de la banlieue contribueront à la promotion de ces stratégies.
Les stratégies proposées utilisent la subversion, la guérilla et la communication officielle classique.
Pour apporter les services publics au plus près, un container se déplace dans EveryVille, qui change son emplacement en fonction de l’heure et de la fréquentation prévue. Au début, il est recouvert des attributs connus de la municipalité pour obtenir le maximum de reconnaissance. Le revêtement doit être adapté à la mairie du lieu et évolue au fur et à mesure du temps.
D’autres campagnes, comme «Space Invaders» profite du grand nombre d’espaces non utilisés temporairement. Tant qu’ils sont inutilisés des intervenantss peuvent les utiliser pour leurs propres fins.
Il existe également des stratégies que les gens risquent de ne pas reconnaître à la première vue. «Déviation» les guide à leur insu vers certains événements d’Everyville et la campagne «EveryGuerilla » par des actions inopinées (parfois pendant des heures) fait découvrir aux citoyens des aspect inconnus d’EveryVille.
EveryVille est belle! »
Bien sur rien n’est à appliquer tel quel mais rien que des services administratifs mobiles qui se positionnent au plus près des gens selon la journée ça mérite d’y réfléchir non ?
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